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Glieres : Vivre libre et courir de Claire GRUBE le mardi 15 septembre 2009 à 21h44



Grüß Gott !


Le plateau des Glières est, aujourd’hui, en France, un grand symbole de la résistance. Pourtant, dans la vérité, quand les Allemands approchent, les Partisans décrochent.


● European-security.com / Sécurité européenne / Internet (extrait):

« Discours du ministre français de la défense, Madame Michèle Alliot-Marie, le 4 avril 2004, lors de la cérémonie du 60 ème anniversaire des combats des Glières. »

« La bataille des Glières est le premier combat d’envergure de la résistance intérieure. C’est aussi un événement d’une immense portée symbolique. »


● Henri Noguères / Histoire de la résistance en France / tome 4 / Laffont / 1976 :

« Le 25 mars, un déluge de fer et de feu s’abat sur le versant oriental du plateau ; le 26, l’attaque générale se déclenche. Toute la journée la bataille fera rage, souvent au corps à corps. »


● Books. google.fr / Le bataille des Glières / Claude Antoine / Internet (extrait) :

« L’héroïsme dont firent preuve les combattants du bataillon des Glières à l’occasion de ce premier engagement d’envergure livré aux Allemands sur le sol national depuis 1940 rassura les Alliés, encore dubitatifs, quant à la confiance retrouvée du soldat francais. »


● Henri Amouroux / Un printemps de mort et d’espoir / Robert Laffont / 1985 :

« Un télégramme envoyé le 7 avril par Rosenthal dira : Nos gars se sont bien battus. Ils ont infligé aux Allemands des pertes s’élevant à 300 morts et 400 blessées. »

« Mais, avant que ce télégramme ne soit arrivé à Londres, Maurice Schumann, dans son émission du 8 avril, véritable chant funèbre pour les morts de Glières, parlera, lui, de 400 morts et de 300 blessés pour un seul bataillon allemand :

« Quand, sur le plateau de Glières, 12 000 Allemands (vous entendez bien 12 000) eurent, après 14 jours (vous entendez bien 14) triomphé des 500 Français qui, faute de pouvoir décrocher, s’étaient accrochés plutôt que de se rendre, le commandant d’un bataillon allemand qui avait dénombré ses morts (il y en avait 400 pour 100 Français) et ses blessés (il y en avait 300 pour 150 Français) s’écria très fort, à portée d’oreilles francaises : Les hommes du maquis se sont battus comme des lions. Quant à ces miliciens, c’est de la racaille ! »

…………………………………………………..


● Henri Amouroux / Un printemps de mort et d’espoir / Robert Laffont / 1985 :

« C’est à 10 heures, le dimanche 26 mars, que débute une attaque dirigée, sur le terrain, par le colonel Schwer. Il dispose de trois bataillons attaquant respectivement en direction de notre Dame-des-Neiges et du col de Glières, d’une compagnie de chasseurs qui a reçu une mission de bouclage, de deux batteries de canons de montagne, d’une batterie d’obusiers et surtout de quelques avions - qui ne rencontrent aucune résistance, démoralisent les maquisards et les condamnent à se disperser. »


● Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschauungskrieg ? Peter Lieb / Kriegführung und Partisanenbekämpfung in Frankreich 1943/1944 / Oldenbourg / Internet.de (extrait) :

„Ein weiteres Beispiel für die unhaltbaren Angeben des französischen Widerstands über die deutschen Verluste bilden die Kämpfe um das Plateau des Glieres Ende März /Anfang April1944. Der Monatsbericht des Perfekten von Haute-Savoie Charles Marion verdeutlich, wie stark bereits im Umfeld der Aktion viele Legenden geboren wurden, welche bis weit in die Nachkriegszeit hartknackig fortlebten:

« La réduction du maquis des Glières a, contre l’évidence même, été la source d’un véritable roman. On murmure que les Allemands, qui n’ont eu pratiquement dans cette opération qu’un mort, - tué accidentellement - et quelques blessés ont perdu trois ou quatre cent hommes, que les combats ont duré une dizaine de jours alors que tout le monde a pu constater qu’entre l’aller et le retour des forces de la Wehrmacht il s’écoulait tout au plus 5 à 6 jours, que les Maquis se sont défendus avec l’énergie du désespoir, - alors qu’ils n’ont pratiquement pas tiré un coup de feu, mais se sont dispersés à la vue des uniformes verts -. On dit également que les forces allemandes ont fusillé les quelques trois ou quatre cent prisonniers qu’elles ont fait. En réalité, je crois qu’on peut estimer le nombre des pertes subies par le Maquis dans la région des Glières entre 80 et 120 hommes, parmi lesquels il faut compter un nombre appréciable d’Espagnols. »

„Der Bericht Marions stellte den Sachverhalt weitgehend richtig dar: Die Aktion der Wehrmacht auf dem Plateau dauerte vom 26. bis 30. März, ihre Verluste betrugen drei Tote und acht Verwundete und insgesamt wurden etwa 80 Maquisards bei den Kämpfen getötet oder später erschossen.“

„Der eigentliche Kampf um das Plateau dauerte nur kurz. Als die Wehrmacht am 26. März an der Ostseite des Plateaus den Maquis in ein kleineres Gefecht verwickelte, - wurde den Maquisards noch am gleichen Abend der Befehl gegeben, sich den Deutschen nicht zum Kampf zu stellen, sondern in kleinen Gruppen den Ausbruch durch dem Umschließungsring zu versuchen. In Anbetracht der numerischen und materiellen Überlegenheit der deutschen Angreifer wäre wohl jeglicher Widerstand sinnlos gewesen.“

„Von einem „Vivre libre ou mourir“ war wenig zu spüren.“

„Am 27. März erfolgte der Hauptangriff der Wehrmacht auf das Plateau, bereits am 30. März war das Unternehmen beendet.“

„Das Unternehmen Hoch Savoyen war ein eindeutiger Beweis für die Überlegenheit der Wehrmacht gegenüber den Partisanenkräften. ( ) Das Kriegstagebuch einer beteiligten deutschen Kompanie beschrieb die beachtlich ausgebauten Stellungen des Maquis und glaubte, dass diese kaum erobert hätten werden können, hätten sich mutige Männer gefunden diese zu verteidigen.“

„Ob es den Maquisards wirklich an Mut gefehlt hatte, sei dahingestellt. Sicher feststellen lässt sich aber eine mangelhafte militärische Ausbildung und Bewaffnung im Vergleich zur Wehrmacht. Die deutschen Verluste blieben daher minimal. Etwa zehn Mann wurden beim Unternehmen getötet oder verwunden, teilweise sogar nicht einmal durch Feindeinwirkung, sondern Unfall. Auf Seiten des Maquis fielen etwa 20 Mann in Kampf gegen die Wehrmacht bzw. gegen die Miliz.“


● Maquis des Glières / Beaucoudray.free.fr / Maquisdg / Internet (extrait) :

« Les télégrammes que l'on va lire sont la traduction des télégrammes officiels de la Gestapo pendant les opérations de Glières.

Copies conformes de traductions de télégrammes allemands

Objet : Opération plateau des Glières Haute-Savoie.

« Ainsi qu'il a déjà été signalé, l'opération a démarré aujourd'hui prématurément. Le démarrage prématuré a eu lieu ainsi qu'il a été constaté lors d'un entretien personnel avec le Général Pflaum, à la suite d'une décision du Colonel Schwer, Commandant un Régiment sans que celui-ci en ait référé au Général Pflaum et sans que la Milice en ait été avertie. Les bataillons étaient déjà en route depuis 2 heures au moment où la police de Sûreté et le S.D. en ont été informés. Le Colonel Schwer a été amené à prendre cette décision lorsqu'il a été en possession de renseignements sûrs disant que les terroristes avaient reçu l'ordre de quitter le Plateau isolément. Prière de ne rien entreprendre par suite du démarrage prématuré, parce qu'il ne semble pas que des inconvénients en soient résultés. Il ressort des dépositions de terroristes faits prisonniers, qu'en raison du feu d'artillerie du 26 Mars et de l'attaque d'une section d'assaut allemande le même jour, ceux-ci étaient d'avis que l'attaque générale était déjà déclenchée et avaient donné ordre de décrocher dans la nuit du 26 au 27 à 24 heures en direction de Champ Laitier et de se frayer un passage isolément. Ils devaient emporter leurs pistolets automatiques et le plus de vivres possibles. Une partie des terroristes s'est enfuie dans une autre direction. Peu d'arrestations jusqu'à présent. L'ennemi n'opposa aucune résistance aujourd'hui quoique les pointes d'attaque eussent déjà été avancées en partie aux entrées du Plateau. La plupart menacent de s'échapper puisqu'un barrage hermétique n'est pas possible, en raison des conditions du terrain. »

Le Chef de la Police de Sûreté et du S.D. Lyon, actuellement à Annecy.


Objet : Recherche de terroristes en fuite.

« Lors de l'opération contre le Plateau des Glières, Haute-Savoie, environ 400 terroristes ont pris la fuite. Une grande partie tentera de rentrer dans les localités d'où ils sont originaires. Faire des recherches. Signe de reconnaissance : bruns foncé, brûlés par le soleil, vêtements civils en partie gilets du maquis. »

Le Chef de la Police de Sûreté et du S.D. Lyon actuellement à Annecy.


Section 1. a - La division signale : La totalité du Plateau des Glières a été occupée le 28 mars 1944 à 15 heures.

2. Des dépositions de prisonniers nous ont fait savoir que les localités de La Clusaz, Manigod, Montremont et Le Bouchet ont été désignées comme lieu de rassemblement pour les maquis ayant rompu le barrage. L'occupation de ces localités par des détachements volants est en cours.

3) L'engagement des troupes se trouvant sur le Plateau aura lieu le 29-3-1944 aux fins de peignage de nombreux ravins et de collectes d'armes et munitions restées sur place.

4) Propres pertes Le 28-3-1944 : 2 sous-officiers et 2 hommes fort accidentés. Pertes ennemies depuis le début de l’opération: morts: 35 maquis; prisonniers: 88 maquis.

5) Butin : des quantités assez grandes de fusils pistolets automatiques, revolvers à barillet et munitions. Le nombre exact n'est pas encore connu.


Objet : OPERATIONS PLATEAU DES GLIÈRES, HAUTE-SAVOIE.

« Tout le Plateau occupé par nos forces. Pas de résistance ennemie. Seulement engagement à Montremont entre terroristes et la troupe chargée de barrer les routes. Un ennemi tué, 6 prisonniers. 400 à 800 terroristes se trouvaient sur le plateau dont environ 400 se sont enfuis pendant que le reste rôde encore dans la région voisine. La troupe pourchasse et fait nécessaire pour rechercher les fugitifs dans toute la France. Les terroristes ont abandonné la presque totalité des armes. Des quantités particulièrement grandes d'armes et de munitions ainsi que du matériel sabotage ont été prises. Dénombrement pas achevé. Aujourd'hui 20 à 30 prisonniers. Les terroristes cantonnaient dans plus de zoo chalets. La troupe a reçu l'ordre de détruire tous les cantonnements. Les quelques familles de cultivateurs qui s'y trouvent encore seront évacuées. Les terroristes possédaient un émetteur qui n'a pas été trouvé. Ils avaient encore eu le temps d'évacuer leur siège d'état-major. Le dépôt au siège de l'état-major était gazé au moyen de gaz lacrymogène. A d'autres endroits, un matériel d'adresses important et des photos ont été saisis. De plus, des bovins en nombre moyen ont été capturés Un récepteur de poche a été trouvé. J'ai répondu négativement à la demande du Général Michoff si je désirais l'installation d'un Tribunal Militaire.“


● Alain.Cerri.free.fr / La 157. Reserve-Division de la Wehrmacht en mars 1944 / Internet (extrait) :

Extrait du témoignage de M. Erich Kalmbach, ancien soldat du Res.Geb.Jäg.Btl. 99, 5. Kompanie (traduction par M. Paul Pfeffer - télécopie de l’original consultable).

„Arrivée [par le train] à Bonneville le 24 mars 1944 vers midi. Débarquement immédiat des troupes, des animaux [mulets et chevaux] et du matériel. Départ [à pied] en direction d’Entremont. Arrivée tard dans la soirée. Nuitée dans le bâtiment de l’école.

[Le 26 mars], briefing sur place. Tard le soir, composition d’un fort groupe de combat. Ordre donné : reconnaissance et, éventuellement, prise des Auges […] attaquées l’après-midi par des avions bombardiers.

([Le matin du 27 mars], parcours particulièrement difficile, très raide et dans la neige profonde […]. L’alpage […] est occupé sans combat […]. Pas de réaction des Français : nous n’en avons pas vu un seul.) Nous avons continué l’attaque du plateau des Glières. […] Nous n’avons eu aucun contact avec l’ennemi. Eparpillés sur toute l’étendue du terrain, il y avait beaucoup de parachutes multicolores auxquels les conteneurs de matériel étaient encore attachés. […]

Nous avons ramassé toutes les armes et munitions [que nous avons] chargées sur les mulets et chevaux, et nous sommes descendus dans la vallée le lendemain. (Ni tués ni blessés.)

De là, deux jours plus tard, nous sommes partis pour le Jura et d’autres interventions.


***********************************


Cochez l’expression qui convient:


 Ils se sont battus comme des lions

 Ils ont été faits comme des rats

 Ils se sont sauvés comme des lapins




Claire GRUBE



Mü. 15. Sept 2009
Beitrag N° 19

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