Alors comme ça on crache son venin et on s'en va, en dépit de la contradiction ? Sans doute faites-vous partie de la cohorte qui n'a pas encore compris qu'Internet et son interactivité étaient des handicaps sérieux pour les médisants et autres calomniateurs, plus soucieux de se faire valoir aux dépens de leur prochain que de vérifier la qualité de leurs munitions.
Ainsi, non content de dégommer la première biographie du très important Platon, premier livre hautement méritoire d'un historien du dimanche à qui ceux de la semaine ont laissé tout le boulot (en ne lui reprochant rien de moins que de "falsifier l'histoire" pour une erreur sur la résidence d'un personnage marginal dans le propos), vous lui avez fait un reproche totalement infondé, et propre à vous ridiculiser, vous, concernant Jean Jardel.
Celui-ci était bel et bien amiral ! Même s'il est surtout connu par ses fonctions civiles dans les cabinets vichyssois. Son cas illlustre la tendance qu'avait Darlan à coloniser les bureaux de la capitale d'opérette, et qui avait conduit les plaisantins à baptiser Vichy "société protectrice des amiraux".
L'ignoriez-vous ?
Mais j'ai été peut-être injuste dans les lignes qui précèdent. Il se peut que, au lieu de simplement vouloir faire le malin, vous ayez avec Jean-Marc van Hille, sur sa vision de Platon et de son positionnement politique, des désaccords de fond.
Dans ce cas, il serait temps de nous les exposer. |