Du beau travail de journaliste avec une petite réserve toutefois: parfois, on sent encore poindre ce "souci d'efficacité" chez J.-P. Elkabbach qui a tendance à couper un peu trop vite un D. Cordier qui n'a pas/plus le même rythme que lui. (âge et mémoire) Ex: vers 27'20'' où Cordier rappelle l'interrogation qui les hantait sans cesse lui et ses camarades dans leur camp d'internement anglais fin juin 40 quand ils cherchaient à comprendre les raisons de la terrible défaite française auprès des "vieux" de trente ans (R. Aron). Je trouve qu'il ne lui laisse pas le temps de développer ce point essentiel. (Il y a une coupe ou je me trompe ?) Sans doute que je chipote un peu mais c'est très important puisqu'il s'agit du refus originel de la défaite qui fait se rencontrer en Angleterre des maurrassiens, des socialistes, des humanistes, etc., un refus qui les mènera pour certains à bouleverser en profondeur leur vision du monde.
Cordialement.
RC
PS: je viens de recevoir Alias Caracalla. Pas encore eu le temps de l'ouvrir. |