Je reste toujours intrigué : comme je l'écrivais, un tel déploiement de moyens laisse supposer que Hitler ne s'attend pas à une fin prochaine du conflit.
...qu'on a affaire à un type méthodique, qui ne vend pas la peau de l'ours.
En l'occurrence, agacé et dérouté par la ténacité churchillienne, il n'a aucune certitude que le Vieux lion ne va pas insuffler son esprit de résistance à la France pendant quelques semaines encore.
Il y a aussi l'angle du moral des troupes : pour qu'elles continuent à se faire tuer, il ne faut pas donner, de proche en proche, le spectacle de chefs qui préparent leur retour au foyer.
Enfin, la même logique se retrouve sur le front diplomatique : plus on est pressé d'obtenir la paix, dans des conditions victorieuses, plus il faut se montrer disposé à aggraver les dégâts et en mettre les moyens en place. |