Laval, le pacifiste devenu collaborateur grisé par le pouvoir, a pourtant tenté dans son aveuglement meurtrier de sauver les Juifs français en abandonnant, comme si cela pouvait être une justification, ceux qui ne bénéficiaient pas de cette nationalité. S'il l'a fait, c'est qu'il connaissait l'effroyable vérité et que dans sa logique de malade, il s'en est probalement ému. Son "éthique" le poussait à croire qu'en réduisant le STO et les persécution juives, il se rangeait du bon côté de l'histoire de France: l'histoire universelle et la justice l'ont jugé sans complaisance. |