Le poids des mots, le choc des photos... - L'avenir d'une négation - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'avenir d'une négation / Alain FINKIELKRAUT

En réponse à -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1ils sont morts comment ? de Léon BEL

Le poids des mots, le choc des photos... de olivierH le dimanche 26 avril 2009 à 18h13


( source : )


Autre exemple « illustrant », si besoin était, :-( l'intervention et la question de Léon Bel, la liste des déportés décédés dans les camps (dont il donne l'adresse en lien), comporte notamment les noms des membres de la famille Schwartzmann qui résidait à Tinqueux (Marne).

Sur la photographie ci-dessus, vraisemblablement prise à la fin de l'été 1943, sont présents 14 des 15 membres de cette famille.
Seul en est absent, André, le fils aîné, né en 1920, qui s'était engagé dans l'aviation en 1939 et avait rallié la résistance en zone non-occupée après la défaite de 1940, avant d'être arrêté et interné en Espagne alors qu'il tentait de rejoindre la France Libre.

Entourant Michel Schwartzmann, le père (ancien combattant, médaillé de la 1ère guerre mondiale, qui fut contraint d'abandonner son statut d'artisan-ébéniste pour devenir ouvrier dans une entreprise de menuiserie de Reims suite aux lois prises par le régime de Vichy) et Henriette, la mère, figurent donc sur ce cliché :
- au premier rang, de gauche à droite :

Marcel 7 ans ; Ginette 2 ans ; Madeleine 4 ans ; Marie-France âgée seulement de quelques mois, assise sur les genoux de sa maman ; Maurice 5 ans ; Pierre 10 ans.
- au second plan, de gauche à droite :

Antoinette 12 ans, Robert 15 ans, Simone 16 ans, Suzanne 22 ans, Léa 18 ans, Jeanne 11 ans.


Quelques mois à peine après la prise de ce cliché, soit le 27 janvier 1944, les 14 membres de cette famille furent tous raflés et internés à la prison de Reims (Marne) avant d'être conduit au camp de Drancy d'où ils furent ensuite déportés sur Auschwitz II Birkenau par le convoi n° 67 du 3 février 1944.

« Lorsque les wagons se sont ouverts, les vivants ont émergé du train, hagards, perdus.
C'était terrifiant, comme sur une autre planète, l'enfer.
Les hurlements, les ordres en allemand, les chiens qui aboyaient.
Nous avons marché un peu.
Il y a eu une première sélection. Ma sœur et moi qui étions les aînées ( 18 et 22 ans ), d'un côté, ma mère et tous mes petits frères et sœurs de l'autre.
Elle nous a dit : « À ce soir ».
Nous ne les avons plus jamais revus.


En effet, dès leur arrivée à Auschwitz, les deux filles aînées, Suzanne et Léa, furent sélectionnées pour le travail forcé, tandis que les 12 autres membres de leur famille étaient conduits à la chambre à gaz...


Synthèse extraite à partir du dossier réalisé et mis en ligne par Jocelyne et Jean-Pierre Husson sur le site du CRDP-Reims :

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