Les chambres à gaz : mode opératoire - L'avenir d'une négation - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

L'avenir d'une négation / Alain FINKIELKRAUT

En réponse à
-1L'acte fondateur de Francis Deleu

Les chambres à gaz : mode opératoire de Francis Deleu le samedi 25 avril 2009 à 18h47

Bonsoir,

Jusqu'à présent, pour montrer la réalité des chambres à gaz, l'usage du Zyclon B et les exterminations de masse, nous avons fait appel aux témoignages des "acteurs" des massacres et pas n'importe lesquels : le docteur Kremer et le commandant du complexe d'Auschwitz-Birkenau, Rudolf Höss.

Un disciple de Faurisson, Jean-Claude Pressac se distancia de son "maître" négationniste lors d'un troisième voyage à Auschwitz. Pressac se livra à un patient travail de recherche, consulta des milliers de dossier pour aboutir à la conclusion imparable que les chambres à gaz et des crématoires d'Auschwitz/Birkenau ont bien existé à des fins génocidaires. Son enquête, essentiellement technique, Les crématoires d'Auschwitz - La machinerie du meurtre de masse, en décrit tout le processus.

Proposons un extrait du livre qui concerne l'aménagement d'une chambre à gaz dans le crématoire II qui venait d'être équipée d'un nouveau système d'aération et de désaération. Je vous épargne les détails techniques pour passer à la phase "inaugurale" :
(...) dans la nuit du 13 au 14 mars 1943, les 1.492 inaptes au travail (femmes, enfants et vieillards d’un convoi de 2.000 Juifs, venant du ghetto de Cracovie, après s’être déshabillés dans une baraque-écurie édifiée dans la cour du crématoire, "inaugurèrent" le nouvel instrument de mort des SS. Six kilos de Zyklon-B furent déversés dans quatre colonnes grillagées, implantées entre les piliers de soutien du plafond et communiquant avec le dehors par de courtes cheminées sortant du toit, obturées de clapet en bois. Le gazage homicide étant considéré par le commandant Höss comme une mise à mort « humanitaire », il fallait obligatoirement que quatre SS versent ensemble le contenu d'une boîte de 1,5 kilo de Zyklon-B dans chacune des quatre cheminées pour que la mort fût foudroyante, Si un SS - et ce fut le cas le plus fréquent - introduisait seul et en prenant son temps, le toxique dans les cheminées, la mort survenait par vagues, provoquant des scènes de panique épouvantables et insoutenables, que les SS désignèrent de "lutte pour la vie" (Lebenskampf). En cinq minutes, toutes les victimes avaient succombé. L'aération (8.000 m³ / h) et la désaération (8.000 m³ / h) furent mises ensuite en marche et, au bout de quinze à vingt minutes, furent purifié suffisamment l'atmosphère (renouvelée pratiquement toutes les 3 à 4 minutes) pour que les membres du Sonderkommando puissent pénétrer dans la chambre à gaz où régnait encore une chaleur étouffante. Lors de ce premier gazage, des masques à gaz furent portés, à titre préventif. Les cheveux ayant été tondus, les dents en or arrachées, les alliances et les bijoux enlevés, les corps dégagés au fur et à mesure furent tirés vers le monte-charge. Une fois hissés dans la salle des fours, les corps étaient traînés sur une large rigole mouillée; juste devant les moufles, et enfournés. L’incinération des 1.492 « Stück » (morceaux) dura deux jours.
Le dimanche 14 mars, Messing travailla à la désaération de la Leichenkeller 2. Il découvrit alors le résultat de ses efforts, un bon millier de cadavres paraissant comme endormis, Dans la soirée, en rédigeant son attestation de temps de travail hebdoma­daire et encore sous le choc de ce qu'il avait vu, Messing lança une bouteille à la mer en notant que, les 8, 12 et 14, il avait travaillé, non dans la "cave à cadavres 2"', mais dans la "cave à déshabillage II". Il n'eut pas le cran d'écrire que, les autres jours, il avait parachevé la ventilation de la "cave à gazage I", à la place de "cave à cadavres", alors qu'un contremaître de la Friedel un Son l'avait fait pour le crématoire IV, Messin acheva le 31 mars la fixation du tuyau de désaération de la Leichenkeller 2. La baraque-écurie fut démontée et les victimes se dévêtirent désormais dans la morgue 2, y accédant par un escalier percé à son extrémité ouest (...)
Et si les mots ne suffisent pas, le choc des images en quelques dessins bien connus de David Olère

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 2573 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes