Les médecins SS : mode opératoire - L'avenir d'une négation - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'avenir d'une négation / Alain FINKIELKRAUT

En réponse à
-1L'acte fondateur de Francis Deleu

Les médecins SS : mode opératoire de Francis Deleu le samedi 25 avril 2009 à 11h32

Bonjour,

A propos de la journée du 2 septembre 1942, dans le procès-verbal de l'interrogatoire du 18.08.1947 à Cracovie, Kremer expliqua ce qui suit :
Déjà le 2 septembre 1942, à 3 heures du matin, on m'a désigné et j'ai participé à une action de gazer les gens On accomplissait ce meurtre massif dans de petites maisons situées dans une forêt, derrière le camp de Birkenau. Les SS appelaient ces maisons en leur argot, les Bunker Tous les médecins SS exerçant leur service au camp participaient au gazage à tour de rôle. Ma participation, en tant que médecin, dans ces mises à mort par le gaz, appelées Sonderaktion[*] consistait à me tenir prêt sur place, près du bunker On m'y amenait en voiture J'étais assis près du chauffeur, en arrière il y avait un infirmier SS muni d'un appareil avec de l'oxygène destiné à ranimer les SS employés au gazage, au cas où l'un d'eux aurait été empoisonné. Au moment de l'arrivée à la rampe du camp d'un convoi avec les gens destinés à être gazés, les officiers SS choisissaient parmi les nouveaux venus les personnes aptes au travail, aussi bien hommes que femmes, et tous les autres- parmi eux les vieillards, tous les enfants, les femmes portant des petits enfants dans les bras, ainsi que d'autres personnes incapables de travailler - étaient chargés sur des camions et transportés dans les chambres à gaz. Moi, je suivais un tel convoi jusqu'au bunker. Là, on les faisait d'abord entrer dans les baraques. Les victimes s'y déshabillaient et ensuite allaient dans la chambre à gaz. Le plus souvent, tout se passait dans le calme, car les SS tranquillisaient les gens en leur disant qu'ils allaient aux bains et à l'épouillage. Quand ils étaient déjà tous dans la chambre à gaz, on en fermait la porte, et ensuite, un SS protégé par un masque anti-gaz lançait le contenu d'une boîte de cyclone par une ouverture dans le mur. Par cet orifice, on entendait de la chambre à gaz les cris des victimes, on entendait que ces gens luttaient pour vivre. On n'entendait ces cris que pendant un court laps de temps Je dirais quelques minutes, mais il m'est impossible de le définir d'une façon plus précise.
[*]Sonderaktion ? Faurisson pourrait sans doute "démontrer" qu'il s'agit d'un gazage des poux.

Bien cordialement,
Francis.

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