Quand j'essaye d'éclaircir une question d'histoire, je ne considère jamais la compétence des auteurs comme un argument mais tout au plus comme une invitation à soupeser soigneusement ce qu'ils avancent et à soigner mes propres arguments si je le mets en doute.

Ce qui compte, ai-je dit hier dès le début de la discussion, ce sont avant tout les documents d'époque. En l'occurrence, il serait passionnant de les avoir, tous ces rapports, de les pondérer, de savoir quel tableau d'ensemble, jour après jour, les chefs du 2ème bureau en tiraient.

Ce qu'en résume ici Navarre est proprement inutilisable.

Au fait, ces archives auraient dû être ouvertes au début du siècle. Quelqu'un sait-il où on en est ?

En attendant, s'agissant de la présente discussion, vous confirmez post après post que la percée de Sedan n'avait donné lieu à aucune fuite et que, par voie de conséquence, les indiscrétions de l'Abwehr faisaient partie intégrante de la manoeuvre. Avec quel degré de conscience des uns et des autres ? Cela reste épaissement mystérieux.