Poivron d'asile - Delpla, médium d'Hitler - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Edition du 01 avril 2009 à 08h34

Delpla, médium d'Hitler / Francis Deleu

En réponse à
-1En exclusivité ! de Francis Deleu

Poivron d'asile de françois delpla le mercredi 01 avril 2009 à 08h06

Arrêtez tout et brûlez-moi cela dans un bûcher plus haut que celui du 10 mai 1933 !

Cette nuit un rêve me transportait vers Damas quand un accident de tapis volant m'a laissé groggy dans un fossé. Une voix s'est alors fait entendre : "Françoiiiiis pourquoi me persécutes-tu ?" et une gigantesque forme féminine dominait mon corps meurtri. Je reconnus sans peine Clio, tous voiles à ses pieds, elle qui jusqu'ici ne m'était apparue que dans des tchadors qu'il fallait écarter centimètre par centimètre, au prix d'épreuves initiatiques dont j'écrirai peut-être un jour l'épopée quand j'aurai achevé mes prosaïques missions. Sans voiles mais pas nue pour si peu, tant le khôl filtrait son regard, le henné altérait sa chevelure et le carmin chargeait ses lèvres au sourire enjôleur, du moins celles du visage. Car pour le reste, une trouée gigantesque et rectiligne, une autoroute invitant à foncer sans poser de questions ni scruter le paysage, appelait une pénétration directe et rapide. Qu'eussiez-vous fait, Francis et Jacques, même en pleine conscience ? Quant à moi, vous dis-je, j'étais groggy et, après une terne séance dont je vous épargne la narration, mûr pour reconnaître :


*que Hitler était un con sauf quand il traitait Churchill d'ivrogne;

*qu'il avait pour toute passion la destruction, voulait conquérir le monde et ne savait pas s'arrêter;

*que Paul Reynaud était de la trempe de Clemenceau mais ne savait pas s'entourer et était malencontreusement tombé dans les griffes d'une sirène fascisante;

*que l'appel du 18 juin était passé à la BBC comme une lettre à la poste sans même une discussion sur son contenu;

*que les Aubrac détestaient non pas les historiens flemmards mais les historiens tout court;

*que Geli Raubal avait été tuée par un oncle jaloux qui ne pouvait l'honorer qu'en dessinant ses charmes, et qu'Eva Braun était réduite au plaisir solitaire;

*que Georges Mandel avait été tué par la Milice qui n'avait qu'à claquer des doigts pour que Hitler lui fournît des otages;

*que les morts de la nuit des Longs couteaux étaient des milliers et ceux de la nuit de Cristal, ce vulgaire pogrom, des centaines, sans même compter les suicides ni la mortalité dans les camps au cours des années suivantes;

*que le statut des Juifs datait bien du 3 octobre 1940, la date du 18 sur le Journal officiel étant une grossière faute de frappe;

*que Hitler avait tremblé devant Pétain à Montoire, cette trépidation ayant, il est vrai, été déclenchée par Franco la veille à Hendaye;

*que la surprise de Pearl Harbor ne devait rien à la division des gouvernements concernés, ni à Tokyo ni à Washington;

*que Roosevelt se serait dressé, tout seul comme un grand, pour châtier l'Allemagne et le Japon si l'Angleterre avait signé un armistice en 1940;

*que Himmler avait longuement répété son éventuel suicide pour le cas où son arrestation n'aurait pas les suites escomptées, en s'entraînant à parler et à manger pendant des heures avec une fiole mortifère en bouche, sous la surveillance du meilleur flic SS et jusqu'à ce qu'il ne remarque plus rien;

*que les archives anglaises sur l'épisode sont transparentes et que celles qui par hasard resteraient sous clé y sont en vertu d'une loi contraignante, les sieurs Blair et Brown étant comme chacun sait de sourcilleux légalistes;

*que Hitler, persuadé de la nullité et de la lâcheté de Chamberlain comme de Daladier, ne s'attendait pas à une réaction de leur part, sinon verbale, lorsqu'il envahit la Tchécoslovaquie en mars 1939 ou la Pologne en septembre;

*que l'arrêt devant Dunkerque était le fait d'un fantassin de 14 qui se souvenait d'un paysage marécageux propre à noyer les chars -les restrictions budgétaires et le blocus, sans parler de la certitude que l'entrée en Pologne n'allait pas déclencher de guerre, ayant empêché l'Allemagne d'acquérir les cartes Michelin de la région;

*que de Gaulle avait conclu l'abandon de l'Algérie au FLN dès le mois de mai 1958;

*que Barbarossa était programmé dès avant la chute de la France et n'avait rien à voir ni avec le maintien de l'Angleterre en guerre, ni avec Mers el-Kébir;

*que les SS, prenant force libertés avec les desiderata de Hitler dès 1942, étaient un Etat dans l'Etat, lui-même divisé en principautés mortellement rivales;

*qu'Otto Abetz menait à Paris dès juin 1940 une politique toute personnelle, prenant à l'occasion l'avis de Hitler mais le trompant régulièrement sur les positions de Pétain;

*que le procès de Riom était d'emblée programmé comme il s'est déroulé, son retard d'un an et demi n'était pas dû à des tractations mais à l'encombrement bien connu des tribunaux...

Je vous passe la suite, il y en a trois pages comme cela sur l'acte d'abjuration que j'ai signé, dans ma béatitude de pécheur repentant.

*** / ***

lue 2602 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes