... mais, je l'ai trouvé d'occasion sur Internet et c'est ainsi que nos bibliothèques ont au moins ce livre en commun.
Les officiers de la France Libre ne sont pas exempt de la mentalité de l'époque. Quand ils disent "je", il faut souvent comprendre "mon escadron", "mon régiment", "ma division" ou même "la France" pour le plus célèbre. On peut interpréter cela comme un mépris profond ou comme une commodité de langage désuète.
La critique que Branet fait de l'état major londonien de la France Libre peut sembler cruelle mais il faut la replacer dans son contexte. Branet vient de passer de longs mois dans les camps allemands puis soviétiques, il désire reprendre le combat et a probablement du mal a comprendre que ceux qui, pense t'il, en avaient l'occasion ne l'aient pas fait. Il faut bien que son énergie trouve un dérivatif, c'est humain. Je n'ai donc vu ce passage de son livre que comme un détail et pour le reste j'ai fait plus attention au fond qu'au style.
Et le fond est une aventure surprenante, du début à la fin. En conviendrez-vous ?
Jacques |