Des détails ? - Il faut encore avaler la Suisse - forum "Livres de guerre"
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Edition du 25 mars 2009 à 07h53

Il faut encore avaler la Suisse / Klaus Urner

En réponse à
-1Mobilisation et démobilisation... de Christian Favre

Des détails ? de Christian Favre le mercredi 25 mars 2009 à 06h53

Tribune de Genève 7.8.97

Une riposte radicale dénonce les mensonges de Jean Ziegler. L'ex-conseiller national Felix Auer publie un ouvrage qui démonte le livre du professeur genevois. C'est un passage poignant. Jean Ziegler raconte comment, en décembre 1943, une tempête de neige s'est abattue sur Thoune, arracha des tuiles, brisa la tige qui tenait le coq rouillé de l'église, mais surtout mit la gare sens dessus-dessous. Des douzaines de wagons frappés du sigle de la Deutsche Reichsbahn se couchaient sur le sol, des locomotives étaient sorties des rails. «Tels des cadavres sur un champ de bataille, des canons, des tourelles de chars, des mitrailleuses lourdes gisaient en désordre sur la voie.» Le jeune Ziegler demanda à son père d'où venaient ces armes. Celui-ci le renvoya à l'affiche où le Conseil fédéral expliquait à la population que la Suisse avait accepté des transports de matériel civil. «C'est la première fois que mon père ne me disait pas la vérité.»Seul défaut de ce récit: il est faux de A à Z. C'est Felix Auer qui le prétend dans un ouvrage intitulé «Das Schlachtfeld von Thun («Le champ de bataille de Thoune»), présenté hier à la presse. Ni les innombrables archives consultées, ni les dizaines de témoins entendus n'ont gardé la moindre trace de cet événement. Et Felix Auer de qualifier de «répugnant» ce pseudodialogue avec un père qui n'a jamais vécu le fait relaté. Radical bâlois, ancien directeur chez Ciba, Felix Auer siégé une vingtaine d'années au Conseil national. Homme modéré et plein d'humour, il ne minimise aucunement les pages sombres de l'histoire. Mais lorsque l'Action liberté et responsabilité, club de politiciens bourgeois fondé en 1974, lui propose de lire attentivement «La Suisse, l'or et les morts», il accepte. Il en sortira une septantaine de pages toutes aussi brillantes que celles de Ziegler (éditions Theo Gut, à Stäfa), dans lesquelles il dresse la liste des erreurs du livre. Les déclarations du directeur de la Reichsbank devant ses collègues de la BNS sur l'or volé aux victimes des camps? Elles ne figurent pas dans le procès-verbal dans lequel Jean Ziegler affirme les avoir trouvées. Le papier Clodius, que Jean Ziegler affirme être un inédit, a déjà été publié il y a un quart de siècle, et le ministre Funk ne déclare pas que sans les achats de devises en Suisse, le Reich n'aurait pas survécu deux mois. Les citations du livre de Boelcke sur l'économie allemande de 1930-1945 sont elles aussi tronquées et ne mettent pas la Suisse en cause, comme Ziegler le fait croire à ses lecteurs. Aux frais des contribuables«Ces faits démontrent que Ziegler n'est pas seulement négligent dans sa façon de traiter la vérité. Il ne recule pas devant le mensonge volontaire», affirme Felix Auer. Qui recense aussi des dizaines d'autres erreurs sur des personnes qui n'ont jamais existé (le soi-disant commandant de corps von Sprecher) ou sur des rôles qu'ils n'ont pas joué (le président du CICR Max Huber n'a jamais été responsable d'une fabrique de canons). Sans compter les termes chers à Jean Ziegler (il parle dix-neuf fois au moins de gnomes). «Certes, dans un livre engagé, on ne doit pas peser chaque mot. Mais Jean Ziegler n'est pas Emile Zola dans «J'accuse». Il lui manque l'envergure intellectuelle et surtout l'amour de la vérité.»Ce qui inquiète l'Action liberté et responsabilité, et son dirigeant Maximilian Reimann, c'est que Jean Ziegler, «loup déguisé en agneau», contribue à détériorer notre image à l'étranger, financé en plus par le contribuable genevois et le Fonds national de la recherche scientifique. Il importe de réagir.

Berne / Denis Barrelet



La seule chose que m'inspire ce texte c'est qu'il montre l'imbrication de la politique avec l'Histoire contemporaine.

CF

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