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Restons en contact !
Merci d'abord de noter ma nouvelle adresse électronique et d'abandonner l'ancienne : francoisdelpla@sfr.fr remplace fdelpla@club-internet.fr en dépit des engagements solennels de SFR, lors du rachat de Club-internet, de ne pas obliger ses usagers à changer quoi que ce soit. Un moyen très efficace a été trouvé : réduire brusquement et sans information aucune, ni avant ni après, les capacités des boîtes de réception des neuf dixièmes, ce qui bloque tout et me prive de courrier depuis près d'une semaine en dépit de nombreuses demandes de rétablissement de la situation antérieure.
Une fois dénoncées ces moeurs de pirate sophistiqué, caractéristiques de notre époque et difficilement curables sinon par des publicités comme celle que vous venez de subir, reste à parler d'une histoire plus ancienne.
Encore que... La rubrique "histoire immédiate"

s'est enrichie d'un billet sur l'omniprésence de Hitler dans le Moyen-Orient actuel, et d'un autre sur la nouvelle pratique sarkozyenne d'imposer la Légion d'honneur à des gens qui ne la souhaitent pas, tant pour mettre au pas les médias (Marie-Eve Malouines, Françoise Fressoz) que pour acheter le silence des familles sur les atrocités de la guerre d'Algérie (Michèle Audin).
A propos de cette guerre, j'ai commencé à mettre en ligne le livre co-écrit avec Jacques Baumel sur l'action du président de Gaulle : le chapitre sur un des mots les moins compris du Général, "Je vous ai compris"

et la conclusion :
Le livre de Mietek Pemper
La route vers la liberté, qui explique bien mieux que ses devanciers le sauvetage de 1200 Juifs par le chef d'entreprise allemand Oskar Schindler, est annoncé en librairie pour le 3 mars (éditions de l'Archipel). J'ai fait la moitié de la traduction, ainsi que la préface. On peut déjà voir la couverture :
Le nazisme, une entreprise avant tout individuelle, sécrète, chez ses adversaires, le surgissement d'individus exceptionnels, qui certes ne peuvent agir isolément (pas plus que Hitler ne le peut), mais déploient des trésors d'initiative. Je suis heureux que mon travail les croise de temps à autre, qu'ils s'appellent Winston Churchill, Lucie Aubrac ou, maintenant, Mietek Pemper. La brusque vogue de Claus von Stauffenberg, à l'occasion du lancement d'un film américain, va dans le même sens, et répare une relative injustice : son soutien efficace aux agressions nazies fait place dès 1942, au spectacle des atrocités du front de l'est et avant que ne s'engage la bataille de Stalingrad, à un antinazisme vigoureux et conséquent, ce qui dans son milieu n'a rien d'évident; et s'il échoue (de très peu) c'est qu'il veut forcer le destin, alors que ses camarades se répandent en atermoiements. Sa condition d'officier aristocrate longtemps discipliné a trop longtemps fait de l'ombre à son esprit de décision et à son intransigeance.
Je vous signale enfin une prise de contact prometteuse avec le metteur en scène Henri Mariel, du Théâtre de l'Entracte à Saint-Herblain, qui a entrepris d'écrire une pièce intitulée {Mein Führer} après avoir mesuré l'intérêt d'une meilleure connaissance de la personnalité du Führer au spectacle du documentaire "Eva Braun/Dans l'intimité d'Hitler"

de Daniel Costelle et Isabelle Clark (TF1, juin 2006). Il devrait s'ensuivre un programme commun de lectures et de conférences.
Bonnes promenades !
et une postface rien que pour LdG : je viens de mettre en ligne un article sur Montoire et Paxton :
