Hummmmm............... - Histoire de la Résistance en France - forum "Livres de guerre"
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Histoire de la Résistance en France / Henri Noguères, Marcel Degliame-Fouché, Jean-Louis Vigier

En réponse à
-1une definition ??? de Laurent Boussaton

Hummmmm............... de Laurent Laloup le lundi 12 janvier 2009 à 20h00

Une definition Laurent ???
Tu as du trouver celle de Pierre Laborie, dans le Dictionnaire historique de la Résistance :


"PENSER LA RÉSISTANCE COMME UN PROCESSUS SOCIOCULTUREL
À partir de cette tentative de clarification, et en rappelant que le mouve­ment de résistance est un processus socioculturel en adaptation incessante, il devient possible de dégager quelques critères discriminants. Leur présence, indispensable et conjointe, conditionne l'identification à la Résistance et marque sa spécificité. Ils pourraient servir de base à une ébauche de défini­tion qui devrait ainsi inclure
— la volonté de nuire à un ennemi identifié, qu'il soit occupant ou à son service - choix qui implique de se considérer en situation de guerre et de s'organiser pour empêcher par tous les moyens la réalisation des objectifs de Ë'ennemi ;
— la conscience de résister, c'est-à-dire de participer à une expression collective du refus, par une décision volontaire et une adhésion responsable à des objectifs clairement affirmés - conscience qui peut résulter du seul sentiment du néces­saire, mais qui implique une juste appréciation du risque et du sens de la lutte ;
— un engagement dans des formes d'action imposant des comportements et des pratiques de transgression ;
— enfin la possibilité de résister selon des stratégies à buts multiples, en fonction de priorités propres et en poursuivant des objectifs spécifiques, à condition d'agir pour combattre un ennemi commun clairement désigné et accepté comme tel.
Ce dernier point renvoie à la pluralité des modèles et des finalités de la résistance, conjointement à la lutte pour la libération du territoire. La survie d'une communauté persécutée et en danger de mort (Juifs, Tsiganes), la poursuite de la lutte antifasciste par idéal internationaliste, ou dans l'inten­tion d'une reconquête (républicains espagnols), de même que la légitimation d'une cause et la préparation d'un projet politique (de la Résistance à la révo­lution) entrent dans ce cadre...."


Un peu trop complexe et alambiqué pour moi. D'autant plus que pour cet auteur, il faut discosier "les faits de résistance du fait de résister, l'action de résistance de l'acte de résistance" (p35)

La Resistance, si j'ai bien compris, doit s'inscrire dans un mouvement collectif, avec un but global :

"L'usage différencié des termes d'acte et d'action sert à l'indiquer : la Résistance est indissociable de la conscience de résister, du sens donné à la décision d'agir.
Les formes apparentes et les effets constatés de l'action n'en donnent pas le sens. Celui-ci ne se dévoile pas toujours dans la partie visible des agis­sements. On ne peut le découvrir que dans la cohérence et la continuité du rapport entre engagement, intention, choix et conséquences de l'acte. Un geste de compassion peut sauver la vie d'un clandestin ou d'un Juif : s'il est accompli sans intention de nuire à l'occupant, ou à ses complices, il reste fondamentalement un geste de compassion! Il ne s'agit nullement de comparer la qualité morale et le degré de courage de deux types de comportements, mais de rappeler qu'une manifestation de charité ou d'amitié qui ne se veut que charité ou amitié n'est pas en soi un acte de Résistance. En revanche, sa dimension collective peut lui donner un surcroît de sens qui fait de cette réponse sociale une des multiples formes de résistance. "


Dubitatif, je pose une autre question alors : Quand est-on un Résistant ?

Cordialement
Laurent

*** / ***

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