Ligne de Front n° 15 - Ligne de Front - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


1900 / 2000 : un siècle de guerre terrestre : analyse, documents et témoignages
 
 
 
 Modérateur du livre
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Ligne de Front / Y. Kadari, V. Bernard (et alii)

 

Ligne de Front n° 15 de Francis Deleu le mardi 30 décembre 2008 à 21h06

Au sommaire :

Léon Degrelle - Itinéraire d’un soldat politique jusqu’au-boutiste
Léon Degrelle. Voilà un nom qui ne laisse pas indifférent, même quatorze ans après sa mort. Jamais collaborateur de l’Allemagne nazie n’aura déchaîné autant de haines et de passions que le Volksführer de la Wallonie, celui qui se voulait le « guide » d’une nation wallonne, héritière du duché de Bourgogne, dans la « Nouvelle Europe » dessinée à Berlin. N’hésitant pas à payer de sa personne, assumant jusqu’au bout ses choix politiques, il s’engage dans la « Croisade contre le bolchévisme » en fondant la Légion « Wallonie », puis dans la Waffen-SS où il fait montre d’un indéniable courage au feu. Catholique quasi-fanatique, ultra-conservateur, anti-communiste viscéral, fervent admirateur de Hitler, Degrelle fut avant tout un soldat politique et un instrument essentiel de la propagande du III. Reich. Après la Seconde Guerre mondiale, il persista en niant la réalité des crimes du régime nazi et s’érigea en porte-parole du courant négationniste. Sa mort en 1994, dans une Espagne où Franco lui a accordé l’exil, laisse amer : Léon Degrelle demeure en effet, avec le dictateur croate Ante Pavelic, l’un des rares dirigeants collaborationnistes à avoir échappé à la justice.
par Yann Mahé
La crise de Suez - 1956, Opération « Mousquetaire » : La fin d’un monde...
Tout commence… par un rire. Le rire de Nasser, alors qu’il vient, en ce 26 juillet 1956, d’annoncer au monde entier la nationalisation du canal de Suez. Au moment même où, dans son discours commémorant le départ du roi Farouk, il prononce le nom de Ferdinand de Lesseps, quatre équipes indépendantes de l’armée et de la police chacune équipée de jeep et de blindés s’emparent simultanément des quatre bureaux de la Compagnie de Suez, situés respectivement au Caire, à Ismaïlia, à Port-Saïd et à Suez. De même, le relais de transmission situé à Ismaïlia est saisi, toute communication avec la France étant désormais coupée. Cette opération avait été confiée par Nasser, trois jours auparavant, à Mahmoud Younis (certains l’écrivent également Younes), le responsable de la raffinerie d’Alexandrie. Cet homme, un ancien colonel, avait été l’instructeur de Nasser et avait, selon Heyka, frappé le futur Président égyptien par « son esprit d’organisation ». Les ordres donnés à Younis étaient simples : s’emparer des locaux de la compagnie, s’assurer la collaboration de ses employés et, surtout, s’assurer que le canal reste ouvert et que la circulation ne s’interrompe en aucun cas. Heykal souligne que malgré les réticences de la part des cadres français, dont un a demandé et obtenu l’enregistrement d’une protestation écrite, les choses se sont passées selon les plans et les désirs du Raïs.
par Sylvain Baumanoir
DOSSIER

La malédiction des Ardennes
Entre 1870 et 1940, les Ardennes vont jouer au cours des trois guerres franco-allemandes un rôle tout à fait particulier et très largement funeste aux armes françaises. En 1944 encore, Hitler y abattra sa dernière carte avec un succès initial d’une ampleur tout à fait inattendue. Certes de manière fort différente mais avec une désespérante récurrence, la région des Ardennes en général et la ville de Sedan en particulier seront longtemps associées aux triomphes allemands. 1870, 1914 et 1940 verront cette région vallonnée et boisée à cheval sur la France et la Belgique et bordée par la Meuse être le théâtre de la « supériorité » manoeuvrière germanique. Par trois fois en soixante-dix ans, l’Armée française s’y fera surprendre et battre d’une manière ou d’une autre. Deux de ces « surprises ardennaises » joueront un rôle décisif dans la défaite générale. Le fait est assez singulier pour que l’on s’y arrête. Il faudra attendre la fin de l’année 1944 et l’enlisement in extremis du dernier « pari » d’Hitler face aux forces américaines pour, en quelque sorte, conjurer ce destin singulier.
Épisode 1 : Septembre 1870 - Malédiction la prend corps à Sedan

Épisode 2 : Août 1914 - Une bataille de rencontre qui tourne mal

Épisode 3 : Mai 1940 - Échec et mat sur la Meuse

Épisode 4 : Décembre 1944 - La malédiction conjurée...Hitler joue et perd dans les Ardennes
blockquote>Automne 1944. Le Reich allemand paraît à l’agonie, assiégé sur ses frontières par les Alliés. Les Ardennes vont brutalement et à la stupéfaction générale revenir une dernière fois sur le devant de la scène mondiale. Cette région, si favorable jusque-là aux entreprises militaires allemandes allait constituer le théâtre d’une bataille d’une ampleur et d’une violence inattendues comptant sans doute parmi les plus emblématiques, les plus disputées mais aussi les plus confuses de la guerre.
par Vincent Bernard
David et Goliath - La Guerre d’hiver russo-finlandaise
L’effroyable Guerre d’Hiver russo-finlandaise de 1939-40 est un épisode relativement méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, elle aura de réelles et grandes répercussions sur la suite des événements, notamment lors de l’invasion de l’Union Soviétique par l’Allemagne hitlérienne en 1941. Toutefois et avant toute chose, il convient de replacer ces combats et cette guerre livrée par des froids extrêmes dans un contexte historique, celui des relations entre le géant russe et la petite nation finlandaise. Une histoire d’amour mais aussi de haine…par Yannis Kadari
D’une guerre à l’autre - Histoire d’un combattant des deux guerres
Paul-Hubert Kaiser est né à Sarrebruck, en Prusse rhénane, le 15 janvier 1888. Son père, François Kaiser, est photographe à Nancy, ville qui, rappelons-le, ne fait pas partie de la zone lorraine annexée par l’Allemagne en vertu du Traité de Versailles de 1871. Sa mère, Sophie Portz, est Allemande. Paul-Hubert est naturellement citoyen français mais ces considérations importent peu pour la jeune nation allemande qui considère le droit du sang, jus sanguinis, comme fondamental : comme tous les Alsaciens et les Lorrains de cette époque, il est considéré comme Allemand, avec toutes les conséquences que cela implique en temps de guerre. La carrière des armes est rapidement choisie par le jeune lorrain. Le 28 novembre 1907, il s’engage pour trois ans au 5e Régiment de Hussards. Promu maréchal des logis le 8 avril 1910, il se rengage deux ans de suite avant d’intégrer le 7e Régiment de Chasseurs à Cheval (7e RCC), avec un grade identique, le 1er novembre 1911. Le 2 août 1914, jour de la mobilisation générale, il a le grade de maréchal des logis-chef et part immédiatement pour le front avec le 2e Escadron. Pour Paul (son diminutif), la situation est pourtant « particulière » : il risque le peloton d’exécution en cas de capture puisque considéré comme Allemand par « ceux d’en face ». L’Armée lui propose alors de changer de patronyme, et de s’appeler désormais Paul Hubert, utilisant ainsi la deuxième partie de son prénom comme nom de famille. Par respect pour son père et sa famille, Paul refuse.
par David Zambon

*** / ***

lue 3355 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes