Qui était Bleicher, agent de l’Abwehr - Histoire de la Chatte - forum "Livres de guerre"
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Histoire de la Chatte / Gorden Young et Lily Carré

En réponse à
-1Départ de « la Chatte » pour l’Angleterre. de Serge Desbois

Qui était Bleicher, agent de l’Abwehr de Serge Desbois le vendredi 26 décembre 2008 à 10h35

Bleicher était simple soldat en 14/18.
25 ans après, il se retrouve selon tous les amateurs d’Histoire et les Juges français, Feldwebel, c’est à dire sergent-chef. Nous voulons bien croire que feldwebel est une abréviation pour stabs-feldwebel c’est à dire adjudant-chef mais c’est un peu bizarre qu’en 25 ans il ait eu si peu d’avancement lui qui paraissait jouer un rôle primordial dans l’Abwehr à Paris.

Il était en ménage avec « la Chatte » et partageait ses villas à Paris ou dans la région parisienne avec des officiers de l’Abwerh avec lesquelles il était comme un poisson dans l’eau et sans rien demander à personne, en particulier dans la villa d’Harry Baur déporté et mort en déportation.

En un mot il se conduisait comme un officier de l'armée d'occupation en en prenant toutes les initiatives. Il était semble-t-il, toujours en civil. La Chatte un jour qu’il était absent, a fouillé sa valise : pas d’uniforme alors que tous ses autres comparses avait un uniforme qu’ils revêtaient souvent.

Il n’a pratiquement pas été trop inquiété à la libération en arguant qu’il était un sous-fifre, un simple feldwebel. (quelques mois de prison en Angleterre)

Après la guerre, il aurait même travaillé pour les Renseignements français.

Un de ces condisciples, le capitaine Borchers a fait paraître un livre sur Bleicher : « L’histoire du colonel Henri »

En France on dénommait les adjudants-chefs dans certaine Arme (cavalerie=blindés) « mon lieutenant » mais en Allemagne il y avait une fracture plus grande entre Officier et sous-officier, par exemple ce qui s’est passé à Lyon le dimanche 30 mai 1943 rapporté par Paul Garcin : un sous-officier a été abattu parce qu’il voulait entrer de force dans le Cercle des Officiers (il avait été nommé officier le jour même et il n’avait pas changé ses galons)


Finalement Bleicher aurait trompé tout le monde en passant d’un statut où il aurait mérité la peine de mort, à celui d’un sous-fifre peu responsable.

Il clamait après la guerre qu’il n’était pas nazi mais en fin 1941 il pensait que l’Allemagne gagnerait la guerre et le rabâchait à tous ses prisonniers. C’est peut-être à cause de cela que la Chatte, « bête et maligne », qui fréquentait Bleicher de la fin novembre 1941 à février 42, en aurait été persuadée et aurait trahi sans vergogne avant qu’elle se ressaisisse fin février pour à nouveau changer de coté

Après avoir été « dénaziffié », il a fini ses jours bien tranquillement sur les bords du lac de Constance à Tettnang en tenant un bureau de tabac.

Il ne s’est pas déplacé en France au procès de la Chatte, à la grande amertume de celle-ci. Mais on le comprend : Il aurait pu être mis en accusation de crimes de guerre ex-abrupto si les juges s’apercevaient que ce n’était pas un simple comparse, lui qui envoyait en camp de concentration en fin 1941 tous ceux des Résistants que la Chatte lui désignait parmi les gens du réseau « Interalliés » mais il en a arrêté encore beaucoup d’autres ( réseaux autogiro, Donkerman, Spindle )

Bonne année à tous.

*** / ***

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