J'ai appris dans le livre épatant de Beevor qu'une autre diva célébrée par le IIIe Reich avait été une "honorable correspondante"/agent d'influence des services secrets soviétiques: la grande Zarah Leander, d'origine suédoise, qui fit sa carrière surtout en Allemagne. Mais comme dans le cas d'Olga, les chefs de la Guépéou et du GRU surestimaient largement l'influence réelle de l'actrice et chanteuse au sein des premiers cercles du pouvoir nazi. Après la guerre, si Oga s'en est bien tirée, de retour en Suède, Zarah connut des soucis. Pour marquer sa désapprobation à l'encontre de cette compatriote de retour, la mairie de la commune où résidait Zarah Leander autorisa la construction d'une porcherie juste à côté de sa maison... Durant la guerre froide, l'actrice ne pouvait faire état de son double jeu.
Sa bio critique reste à écrire. Mais quelle émotion quand elle chante
Der Wind... dans
La Habanera, un chef-d'œuvre réalisé en 1937 par celui qui deviendra Douglas Sirk à Hollywood.
Une merveille ou quand l'aimée appelle son amour depuis le monde des morts... Ach !
RC