"Pour m'être fait moi-même traiter de faussaire par quelques pressés il y a quinze ans, alors que je m'étais trompé de bonne foi sur un document unique, je peux peut-être invoquer mon expérience, bien que la différence des tempéraments puisse aussi jouer : si on est sûr, et de sa conscience (morale et professionnelle), et de la dérangeante révision qu'on propose, on n'a qu'une envie, celle de contre-attaquer."
Différence de tempérament, situation personnelle autre qui vous prive du ressort nécessaire (il en faut !) pour contre-attaquer... Les exemples ne manquent pas d'hommes (politiques notamment) qui, calomniés, se défendent peu ou mal quand ils ne choisissent pas de se suicider...
"Pour commencer, comme vous suggérez après moi de le faire avec les documents d'Allen non soupçonnés de fausseté, on bouche le trou et on refait les démonstrations avec d'autres pièces (en l'occurrence, j'en avais trouvé pléthore)."
Vous vous êtes livré à cet exercice ?
"Donc pour ma part je garde ouverte l'hypothèse d'un "contournement de cerbères" par une petite équipe décidée à briser des silences officiels par des moyens que je réprouve."
Bien entendu, toutes les hypothèses restent ouvertes. Moi, j'aime bien celle de l'introduction des faux AVANT le passage d'Allen aux archives.
Un autre point m'étonne : l'intervention de Fenton. Précise-t-il qui est ce "collègue" qui lui adresse copie des documents qui, selon Fenton, lui mette la puce à l'oreille ? |