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Edition du 19 septembre 2008 à 21h03

Mussolini / Christopher Hibbert

En réponse à -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Différence de Thiriel

en effet Vincent de d.zambon le vendredi 19 septembre 2008 à 21h02

Je suis d'accord avec toi pour ce qui concerne le national-socialisme, cela ne fait aucun doute. Pour ce qui concerne l'analogie entre 89 et le marxisme, s'il est vrai qu'elle apparaît fort pertinente au premier abord -et Soboul ne s'est pas privé pour le faire!-, on sait que c'est bien plus complexe que cela. Je n'ai lu que des extraiits du "capital" (comme disait Desproges, c'est comme l'annuaire, on tourne deux pages et on décroche) et du "manisfeste du parti communiste", et je ne me permettrais pas d'affirmer que Marx laissait sous-entendre la disparition des autres classes par quelque moyen que ce fût. Mais cela me paraît fortement induit. Au risque de paraître politiquement très incorrect, je dirais qu'AH, dans "Mein Kampf", a joué franc-jeu, lui... . Pour revenir enfin à Benito Mussolini, je pense que le fascisme est un mouvement bien singulier. Une "troisième voie". Et c'est probablement la raison pour laquelle elle en a séduit tant, et partout. Mais comme le soulignait très bien notre François national, en évoquant les "compliments" de Churchill, les éloges ponctuels doivent toujours être replacés dans le contexte. Le Mussolini de 1925 ou de 1934 n'est pas celui de 36, 38, 39 ou 40. Je reste toujours sur l'idée que Mussolini a très vite compris la nature d'Hitler. Pour une Italie, qui, à la fin des années 30, n'est qu'une puissance industrielle mineure, le salut était de se porter aux côtés du plus fort, du plus méchant en somme. Peut-être de quoi matérialiser les rêves d'une III Rome, d'un nouvel ordre méditerranéen, qui auraient été facilement anéantis par la France et l'Angleterre. Mussolini avait probablement deviné la faiblesse morale des démocraties, des "ploutocraties", recroquevillées sur elles-mêmes depuis 1919. Mais à quel point? L'avancée de la Wehrmacht en France l'avait laissé pantois. D'où cette déclaration de guerre hâtive et criminelle pour son propre peuple. Ce qui est certain c'est que le Duce avait une peur bleue d'Hitler, qu'il savait capable de tout. "Mieux vaut être avec lui que contre lui" répètera-t-il souvent à Ciano et à d'autres. Contre lui signifiat la fin de l'Italie, dans le très court terme. Après la gabegie des guerres d'Ethiopie et d'Espagne, il fallait reculer l'entrée en guerre. Il savait le Führer prêt à en découdre. Il provoqua donc Munich, pour laisser une peu de temps à son armée de reprendre son souffle. Insuffisant certes. Il découvre ensuite le pacte de non-agression de son allié avec l'URSS. Le compte à rebours est lancé, il le sait. Puis patatrac! Osons une comparaison grossière: le "réalisme italien" marche au foot, pas en politique... .

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