Résistance au Berry - Les forces spéciales de la Libération - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Les forces spéciales de la Libération / Paul Gaujac

 

Résistance au Berry de Serge Desbois le mardi 02 septembre 2008 à 15h07

Dans la zone non-occupée, le département de l’Indre fut à l’avant-garde comme le montre la carte, pour les atterrissages des Lysanders. C’était la distance la plus courte pour venir d’Angleterre, pour parcourir la Manche et la zone occupée : 180 km de traversée et 300 km au-dessus de la zone occupée soit pour l’aller-retour 960 km. Or le rayon d’action du Lysander était de 1000 km. Pour l’avion Hudson son rayon d’action était de 2400 km mais il était exceptionnel qu’il puisse se poser sur un terrain de fortune.( L’agent Déricourt en a fait atterrir 5 en tout contre 17 Lysanders dans la zone occupée )

- Dans la nuit du 5 au 6 mai 1941, le premier agent du « Special-opérations-executive », Georges Bégué se lança en « blind » dans la nuit et pensait s’être posé près de Valençay. Il marcha toute la nuit et put contacter dans les jours qui ont suivi, l’ancien député révoqué de l’Indre résistant Max Hymans ainsi que d’autres résistants de la première heure, le pharmacien Renan et le garagiste Fleuret de Chateauroux. Il rentra en relation avec Auguste Chantraine maire de Tendu au sud de cette ville, résistant de l’AS. Il mit au point avec celui-ci une zone de largage près de sa ferme, la ferme des Cerisiers à 15 km au sud-sud-est de Chateauroux.

La reine d’Angleterre est venue inaugurer une stèle géante dans la forêt de Valençay en 1991 pour honorer les agents anglais du SOE

- Dans la nuit du 4 septembre 1941, ( 1 ) un avion Lysander – et ceci pour la première fois en zone Nono - se posa dans la « Champagne berrichonne » entre « la Champenoise » et le domaine du Clanay. Il débarqua l’agent Gerry Morel et embarqua le major De Guélis. Le Lysander en s’envolant emporta un morceau de fil des poteaux électriques.

- Dans la nuit du 6 au 7 septembre 1941 et suivantes car le parachutage fut remis sur plusieurs jours, furent reçus sur la DZ des Cerisiers par Chantraine et Max Hymans : Ben Cowburn, Michel Trotobas, George Langelaan journaliste du New-York Time, Victor Gerson, le comte du Puy et George Bloch opérateur radio.

- Le 8 décembre 1941, cette fois-ci c’est un agent du BCRA, Joseph Piet (Tom W ) qui sauta de nuit entre la ferme des Lagnys et du Barillon (2). Il se cassa une jambe et fut soigné par les cultivateurs du lieu.

- le 28 janvier 1942 l’agent du BCRA, Duclos dit Saint Jacques se présenta en (3) sur un aérodrome qui maintenant a un semblant d’aménagement mais qui il y a 67 ans n’était qu’une piste de terre. Mais le Lysander s’était posé en catastrophe à une douzaine de km, à Chârost. Saint Jacques partira le jour suivant.

-le 22 novembre 1942 : largage près de la Champenoise entre les fermes des Renardières et du Barillon (4)

- De mai à juin 1943 le capitaine Dartigues reçoit des armes de nombreux terrains de la région de Chateauroux

-Octobre 1943 largage près de la ferme de la Boulerue (5)

- 28 avril 1944 largage sur la ferme des Dormes (6)

Beaucoup de ces agents ont été déportés. Avant le 11 novembre 1942 la gendarmerie française les traquaient ou bien fermait les yeux, ç’était « selon » mais après le 11 novembre 42 tous ces agents dont certains ont fait plusieurs voyages aller-retour avec l’Angleterre, ont souvent été arrêtés par la Gestapo, ont été déportés. Beaucoup sont morts comme Chantraine, Trotobas, le fils du capitaine Dartigues, le garagiste Fleuret. Bloch a été fusillé les derniers jours de la déportation.

Par contre contrairement à Lyon où la gestapo s’est sauvée en août 44, à Chateauroux, plusieurs gestapistes ont été descendus par les résistants avant la libération : d’abords le chef de la Gestapo de Chateauroux, Schmit dit le « grand Schmit », blessé à l’Hôpital de la ville, a été achevé par les résistants, le chef adjoint Koenigsdorfer et le secrétaire Spiegel.

Bibliographie :

-Résistance dans l’Indre et vallée du Cher par Georgette Guéguen-Dreyfus (attention, prose communiste)
-Des Anglais dans la résistance par Michael Foot
-les artisans de la liberté par Philippe de Vomécourt
-L’organisation de la résistance dans l’Indre par Michel Jouanneau
-Résistance et libération de l’Indre par Maurice Nicault
-Les équipes Jedburgh par Anne-Aurore Inquimbert
-Chronique de la Résistance par Alain Guérin

*** / ***

lue 10670 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes