Retour sur les bancs de l'école - Piotr Grigorenko MEMOIRES - forum "Livres de guerre"
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Piotr Grigorenko MEMOIRES / Piotr Grigorenko

En réponse à
-1Les noirs desseins des deux dictateurs de Francis Deleu

Retour sur les bancs de l'école de Francis Deleu le dimanche 22 juin 2008 à 13h46

Bonjour,

Accordons-nous une petite récréation et feuilletons les anciens manuels d'histoire !
A propos du Pacte germano-soviétique, seul le "Bordas", manuel de référence au début des années 60, se risque dans une explication qui ouvrait les portes à toutes les spéculations futures :
*** Comment s'explique ce rapprochement inattendu de deux régimes fondamentalement opposés ? Hitler avait longtemps hésité à s'engager, mais la crainte d'une coalition l'y détermina. Peut-être un accord avec l'U.R.S.S. ferait-il reculer la Grande-Bretagne et la France; en cas de guerre, l' Allemagne, assurée d'écraser en quelques jours la Pologne, pourrait ensuite se retourner contre l'Ouest sans avoir à supporter le poids d'un second front; de plus, elle pourrait trouver en Union soviétique des ressources en pétrole et matières premières. Mais, conformément à Mein Kampf, le bolchevisme demeurait pour le national-socialisme l'ennemi à détruire, et Hitler ne faisait que différer son projet de refouler la Russie « vers les steppes asiatiques »... Dans l'immédiat, le Pacte permettrait, selon le mot de Ribbentrop, « de bonnes affaires ».
Même réalisme du côté soviétique. Pourquoi, engagé dans une double négociation, Staline a-t-il opté pour l'Allemagne ? Plusieurs hypothèses peuvent éclairer sa décision. Il n'ignorait pas les intentions agressives d'Hitler: mais il détournait ainsi momentanément la menace vers l'Ouest et obtenait un répit pour parfaire sa puissance militaire en attendant le conflit inévitable. Son attitude fut sans doute également dictée par la volonté de reconquérir les territoires abandonnés en 1918 : sur ce point, il ne pouvait rien espérer des démocraties. Dans le cas où les démocraties chercheraient un jour à s'entendre avec Hitler contre lui, il les prenait de vitesse; si même on s'acheminait à un nouveau « Munich », l'U.R.S.S. ne serait plus exclue des entretiens et disposerait de solides bases de discussion. Il a peut-être songé aussi qu'une guerre prolongée entre l'Allemagne et les puissances occidentales épuiserait les belligérants au point de permettre une nouvelle expansion du communisme. ***


Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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