Précisions : - La vie à Paris sous l'occupation : 1940-1944 - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

La vie à Paris sous l'occupation : 1940-1944 / Gérard Walter

En réponse à -4 -3 -2
-1Y compris un Français ? de Laurent Laloup

Précisions : de Laurent Laloup le dimanche 25 mai 2008 à 18h59

Bonsoir,

Plus loin dans le livre, un récit plus complet de cette "parade Doriot". Ce livre est "les compagnons du clair de lune",de Henri Déplante et ce passage raconte la captivité et l'évasion de Louis Jourdren alias Jourdan du 2eme SAS :


"
...Arrivés à Vannes, nos trois prisonniers sont passés en revue par des offi­ciers, dans la cour de la caserne de la Luftwaffe. Après longues discussions, décision est prise de les remettre à la Gestapo qui va s'empresser de les enfermer dans la prison centrale pour les interroger (sans brutalités d'ailleurs).
On veut des renseignements sur les forces alliées du Débarquement, que nos paras sont bien incapables de donner. On décide alors de les envoyer à Chartres qui offre un grand centre d'internement, créé pour abriter quelques milliers de français et nord-africains faits prisonniers en 40.
Parqués à part, attendent trois cents nouveaux hôtes de toutes nationalités, capturés sur le front de Normandie. Quelques jours plus tard arriveront neuf autres paras SAS.

Chartres 29 juin.
Tous les prisonniers du front de Normandie-Bretagne sont embarqués à bord d'autobus parisiens. Une garde sérieuse, sur la plate-forme arrière, les accompagne.
Voyage sans incidents notables. Entrée dans Paris par la porte dorléans. A Denfert-Rochereau, pied à terre pour défiler sur le boulevard Arago et l'ave­nue des Gobelins. Remontée dans l'autobus pour reprendre la parade entre les gares du Nord et de l'est. Le traître Doriot a rassemblé sur ces deux parcours des groupes de "collabos" pour insulter le malheureux convoi. Il faut démon­trer aux Parisiens l'échec du Débarquement !
A la gare de l'est, les douze SAS vont réussir à se grouper en compagnie d'une douzaine de Paras américains (capturés à Sainte-Mère l'Eglise) et de fantassins britanniques. Le train comporte une vingtaine de wagons bestiaux et une voiture "voyageurs" en queue, réservée aux sous-officiers allemands, Des guérites, un peu surélevées, ont été placées à l'arrière de chaque wagon pour les sentinelles qui seront relevées toutes les trois heures, train arrêté !
Le voyage s'annonce très pénible : quatre jours à ne recevoir qu'un quignon de pain et quelques rondelles de saucisson ; quatre jours dans une ambiance puante. On réagit en perçant de petites ouvertures dans les parois pour améliorer l'atmosphère et lire les noms des gares. "Pourquoi ne ferait-on pas sauter ces panneaux qui ont été vissés pour obturer les fenêtres de ventilation des bestiaux. La belle, pourquoi pas ?". La proposition de Jourdan est molle­ment accueillie par l'ensemble : les britanniques la refoulent. Seize candidats lèvent cependant la main. Décision est prise de constituer quatre groupes d'évasion avec ordre de sortie tiré au sort. Jourdan partira avec Etrich et deux paras américains (Sauvé souffrant, a déclaré forfait). On prépare le "travail" dès la première nuit. .
..."


Cordialement
Laurent

*** / ***

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