Les femmes tondues n’allaient pas tranquillement à la maison après la tonte. Bien souvent elles allaient en prison et subissaient différents avilissements.

Par exemple on peut en voir une ci-dessous qui reçoit une claque en pleine figure.

La populace qui se livrait à ce genre de tonte était surtout composé de « résistants » de la dernière heure qui voulaient se dédouaner. Par exemple à Chateauroux, les FFI de l’AS, après avoir chassé les Allemands voulaient rentrer à la maison pendant quelques jours avant de partir sur les poches de l’Atlantique et avaient autre chose à faire que de tondre les femmes soit-disant collabos

Enfin dire que ces femmes était des collabos qui souhaitaient la victoire de l’Allemagne, pas si simple. Ils y en avaient bien sûr. Il s’agissait surtout de femmes qui s’étaient laissés séduire par un Allemand de passage et qui adoptaient l’adage de Arletty : « Je suis française mais mon cul est international ».