Toujours selon Lambert et Le Marrec (Les Français sous le casque allemand, Grancher), la 2e werkstattkompanie (compagnie de réparation de matériel automobile) de la 21e panzer aurait été constituée de Français volontaires recrutés parmis les gardiens de chantier armés de l'Organisation Todt de Saint-Malo et les élèves de l'école des cadres de la LVF de Montargis avec pour mission d'acheminer de l'essence depuis la région parsienne jusqu'aux arrière de la 21e panzer, en Normandie.
Parmi eux : Le sergent René B. des jeunesses populaires françaises, engagé LVF en 41 à 16 ans, amputé d'une jambe en 42, réengagé le 6 juin 44 comme convoyeur armé et qui finira dans la division Charlemagne après avoir combattu dans une unité de panzerschützen en Alsace. L'histoire ne dit pas s'il s'en est sorti.
Sachant que l'effectif théorique d'une werkstattkompanie était de 230 hommes, sont-ce là les 200 Doriotistes évoqués par Amouroux ?
Une chose est certaine, ils n'étaient pas le 6 juin en Normandie. Ont-ils participé directement aux combats contre les Alliés ? Les auteurs ne le disent pas et n'en savent sans doute rien. |