Bonjour,
Chercher à comprendre comment les Etats durant le seconde moitié du XXe siècle se sont appropriés la mémoire d'événements brutaux et sanglants qui ont marqués des peuples, offre aux passionnés de l'histoire des conflits des perspectives nouvelles et excitantes. Et ça nous change agréablement de l'étalage fastidieux et migraineux de celles et ceux qui ne se manifestent qu'à travers des compilations à l'utilité discutable que ces donneurs de leçons affirment objectives et exhaustives. Leurrés par l'illusion de leur propre importance dans les débats et sutout empêtrés dans les contradictions existant entre leur formation "scientifique" et la réalité de leur alliance avec des groupes aux visées partisanes, ils misent sur leurs ajustements opportunistes constants pour éliminer toute opposition: "Le chercheur X est objectif s'il rejoint nos postulats, mais devient un affreux subjectiviste s'il nous contredit !"
Les promesses d'ouverture et de complémentarité contenues dans la démarche entreprise par les chercheurs qui travaillent sur l'histoire de la mémoire sont autant de bouffées d'oxygène pour les passionnés d'histoire.
contemporaine non dogmatiques.
Cordialement,
René Claude |