Je viens de lire tous les articles de cette rubrique. Dans un livre d'histoire, l'épilogue est connu. En situation ce n'est pas pareil. Dans un meme combat deux individus éloignés de 500m peuvent voir exactement le contraire de la meme opération. Dans ma carrière j'ai été hébergé plusieures fois chez les légionnaires et j'en ai cotoyé souvent ; je n'en pense que du bien. Quand j'ai été hospitalisé à Bégin il y en a qui m'ont rendu visite et un m'a offert un briquet Famas que je garde précieusement.Il y a quelques années j'ai acquis l'ouvrage de Yves Gras, j'ai été heureux d'y voir une photo de mon père. Il fit partie d'une unité dont l'un des chars à transporté le malheureux Amilakvari blessé.
En début de carrière j'ai participé à des gardes de 3 mois à l'Ilot St Germain.J'avais été surpris de voir le CEMA (plus haute autorité militaire de l'Armée Française) saluer le chauffeur d'un groupe régulateur des lieux.Un homme vétu d'une simple blouse, au volant d'une petite camionette. L'huissier du Ministre, monsieur Ruster, ancien FFL me dit qu'il s'agissait de monsieur Zadaian. Plus tard j'ai connu cet homme très modeste c'était un ancien de la 13°DBLE. |