Merci de cette réponse qui confirme, hélas, notre prévision quant à l'enveloppe pour des extraits de films et des images d'archives dont l'emploi quasi indispensable - et pour cause, sinon on fait de la radio - fait littéralement exploser le budget de production d'un doc' d'histoire contemporaine ou d'un bio-documentaire.
On risque de s'éloigner (un peu) du thème de discussion initial, mais j'aimerais avoir votre point de vue d'auteur et de spectateur sur les séquences de reconstitution - avec comédiens, figurants, décors et accessoires - plus ou moins heureuses qui émaillent de nombreux docs historiques et biographiques, une tendance lourde venue des pays anglo-saxons et d'Allemagne. Un exemple récent sur un thème très proche du votre avec le film co-signé par Denis Peschanski et Jorge Amat La traque de l'affiche rouge (2007). Là, les auteurs du script ont inséré quelques unes de ces séquences. Personnellement, j'ai tendance à penser qu'elles n'apportent rien au (télé)spectateur, qu'elles alourdissent une réalisation quand elles ne perturbent pas la relation précise d'un événement, d'un courant ou d'une vie, alors que des extraits de films de fiction aèrent le rythme d'un docu.
Bien cordialement.
RC
PS : Un doc diffusé récemment en France et en Suisse sur Kersten le masseur de Himmler était pénible à regarder à cause des piètres reconstitutions (mauvais casting, réalisation pataude, etc.) Vous me passerez l'expression, mais ça faisait très cheap et ça plombait le récit. |