Bonjour Léon,
En vierge effarouchée, je me laisserais bien séduire -
horresco referens §;-)) - par votre proposition de mentionner les sites négationnistes ou néo-nazis.
Serais-je obnubilé par cette phrase de Vidal-Naquet que je répète à l'envi sur tous les forums qu'il m'arrive de consulter ?
Je me suis donc fixé cette règle: on peut, et on doit discuter sur les « révisionnistes » ; on peut analyser leurs textes comme on fait l'anatomie d'un mensonge ; on peut et on doit analyser leur place spécifique dans la configuration des idéologies, se demander le pourquoi et le comment de leur apparition, on ne discute pas avec les "révisionnistes". Il m'importe peu que les "révisionnistes" soient de la variété néo-nazie, ou la variété d'ultra-gauche ; qu'ils appartiennent sur le plan psychologique à la variété perfide, à la variété perverse, à la variété paranoïaque ou tout simplement à la variété imbécile, je n'ai rien à leur répondre et je ne leur répondrai pas. La cohérence intellectuelle est à ce prix.
Quelques informations supplémentaires ici :
Peut-on discuter avec les "révisionnistes"
NB : L'apparition du terme "négationnisme" est postérieur aux écrits de Vidal-Naquet. Par "révisionnisme", il faut donc entendre "négationnisme" dans son acceptation actuelle.
Si les sites "caca d'oie" comme celui mentionné par Cédric et repris par Jacques sont plutôt des répulsifs, il n'en plus de même de sites beaucoup plus subtils et insidieux. Exemple (simple) du discours des premiers : "Les étrangers dehors" et des seconds "La France aux Français". Où est la différence ?
Me voici donc comme Jacques :
écartelé entre deux aspirations contraires et je cherche une solution comme par exemple créer un espace qui ne serait accessible qu'aux personnes inscrites et approuvées par LdG et qui permettrait de discuter plus librement de choses hors charte, hors sujet, etc ...
Et, à mon avis, ça va se faire ! Euh ! Sans trop m'engager, proposer des "sujets" sensibles, accessibles aux seuls Ldégistes dûment identifiés, ne devrait pas poser problème.
Bien cordialement,
Francis.