Un personnage resté égal à lui même. J'ai encore son interview, donné dans les années 70 à un mensuel français.
Il n'avait rien appris, rien oublié, ne regrettait rien.
Ce qui est le plus déroutant, chez les personnages de cet acabit, c'est leur absence totale de prise de conscience de leur ignominie.
Jusqu'au bout, ils auront été des sortes de "demi-soldes" d'un empire disparu dont ils gardaient la nostalgie, et justifiaient les actions.
C'est peut être un travers de l'être humain, de ne jamais vouloir se renier ni admettre ses erreurs.
On trimballe, pour la vie, le culte des maîtres qu'on s'est donné dans ses jeunes années. |