J'avais ajouté foi à ce point du récit d'Historia, confirmé par Delperrié (p. 211 de l'édition de poche) :
"Knipping et le Dr Schmidt assistèrent simplement au départ de la Santé, abandonnant les deux voitures conduites par Mansuy et Frechoux qui prirent la direction de la Porte d'Italie.
"
Or relisant Favreau qui est non seulement LE spécialiste de Mandel, mais un avocat qui a soigneusement épluché les procès de la Libération, je lis que (très probablement d'après les déclarations des inculpés Néroni, Boéro et Lambert, seuls personnes condamnées pour l'assassinat de Mandel, le tireur, Jean Mansuy, restant introuvable et ayant probablement été tué lors de la libération de Paris), Schmidt était dans la deuxième voiture, laquelle s'était, au moment du crime, laissée un peu distancer pour s'arrêter cinquante mètres en arrière.
L'étau se resserre... autour de Hitler. Car de surcroît Julius Schmidt aurait eu, suivant une déclaration de Knochen, une ligne directe avec Berlin.
Si cette version est confirmée, quel symptôme (chez Delperrié) de la manie française (partagée par un Paxton) d'innocenter l'occupant des crimes de Vichy ! |