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La description du livre

La grande histoire des Français sous l'occupation - T1 et 2 / Henri Amouroux

En réponse à -2
-1Réactions surprenantes de Francis Deleu

En complément, un extrait du papier de Joffrin de René CLAUDE le mardi 07 août 2007 à 10h34

Pour préciser le parcours d'Henri Amouroux pendant les années noires et son portrait idéologique, dans Libération du jour Laurent Joffrin écrit :

(...) Agé de 20 ans en 1940, Amouroux avait écrit plusieurs articles dans la Petite Gironde, journal récusé à la Libération pour collaboration. Etait-ce cette position sous l’Occupation, ou bien des convictions conservatrices - pour ne pas dire réactionnaires - de plus en plus affirmées avec l’âge? Il donnait en tout cas de l’attitude des Français sous Vichy, une vision à rebours de l’orthodoxie gaulliste, mettant en lumière le soutien dont le Maréchal bénéficia à l’origine, ou bien nuançant peut-être à l’excès son analyse de la politique de collaboration. Henri Amouroux considérait, par exemple, que la politique juive de Vichy était plus le fait de l’entourage du Maréchal que de Pétain lui-même, alors même que plusieurs témoignages démontrent la parfaite lucidité du chef de l’Etat français en la matière et soulignent son rôle éminemment néfaste dans l’élaboration du statut des juifs promulgué à l’automne 1940, bien avant les demandes allemandes. Le titre du deuxième tome de la saga est resté célèbre: Quarante Millions de pétainistes. Le dernier volume du grand œuvre paraît en 1993, après un succès constant étalé sur deux décennies, redoublé par des séries radiophoniques et télévisées fort prisées du public. Cette position relativement indulgente avec Vichy avait conduit Henri Amouroux à témoigner en faveur de Maurice Papon dans son procès pour «complicité de crimes contre l’humanité», arguant de l’ignorance réelle ou supposée des Français quant à la réalité de la Shoah. «L’histoire ne s’écrit pas en noir et blanc», disait-il. Accusé d’avoir collaboré avec l’occupant pendant la guerre, il intenta un procès en diffamation qu’il gagna : il a peu écrit pendant cette période et sur des sujets historiques. Surtout, il a pu faire état, outre sa croix de guerre 39-45, de sa participation au réseau de résistance Jade-Amicol.
Serge Klarsfeld, l’historien de la déportation des Juifs de France, longtemps opposé à Amouroux, vient de lui rendre hommage, remarquant que «la Grande Histoire» avait mis en lumière «le rôle salvateur de la population française à l’égard des Juifs». Sensible aux travaux d’autres historiens, Amouroux avait rectifié certains de ses jugements et souligné plus nettement la noirceur de Vichy. L’honnêteté de l’enquêteur, en somme, l’avait emporté sur les convictions politiques. Journaliste.


RC

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