Noguès! Le devoir d'obéissance! - Du débarquement africain au meurtre de Darlan - forum "Livres de guerre"
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Du débarquement africain au meurtre de Darlan / Albert Kammerer

 

Noguès! Le devoir d'obéissance! de Francis Deleu le dimanche 09 mars 2003 à 14h50

Bonjour,

Le 20 juin alors que la débâcle de l'armée française est consommée, les hauts-commissaires, gouverneurs généraux et commandants en chef au Levant et en Afrique s'étaient concertés et prononcés à l'unanimité pour la poursuite de la guerre aux côtés des Alliés. Ils supposaient que l'aviation française quitterait la métropole et surtout que la flotte, jointe à la flotte britannique, pouvait intercepter toute tentative éventuelle de traversée du détroit de Gibraltar par l'armée allemande. Le chef de file du mouvement pour la poursuite de la guerre n'était autre que Noguès convaincu, nous dit Albert Kammerer, que l'Afrique du Nord pouvait "tenir et voir venir". C'est dans cet esprit que Noguès télégraphia au général Weygand qu'il comptait sur lui "pour conduire la défense nationale dans le cadre de l'Empire".
Nous connaissons la suite. La décision de demander l'armistice était définitive. Le gouvernement et le général Weygand en particulier firent tout ce qu'ils purent pour décourager toute tentative ou velléité de sécession. Weygand usa de son autorité, qui était grande, pour maintenir dans l'obéissance le résident général du Maroc, chef de cette croisade pour la poursuite de la guerre.
Le 24 juin, quand l'armistice fut signé, Noguès télégraphia à Bordeaux qu'il se soumettrait "le rouge au front".

Pour vous montrer le dilemme et la grave crise de conscience qui habitaient Noguès, je vous reproduis le télégramme qu'il adressa le 26 juin au général Mittelhauser qui était son bras armé en Afrique du Nord:

"Malgré de nombreuses démarches énergiques et angoissées, renouvelées en votre nom et au mien le 24, je n'ai pu obtenir même l'accord tacite du général Weygand; et l'amiral Darlan a pris position ferme pour acceptation de l'armistice. Dans ces conditions, étant donné, d'ailleurs, l'impossibilité d'une lutte efficace sans la Marine, les assurances données par le gouvernement à l'égard des territoires d'outre-mer, et pour ne pas couper la France en deux, j'ai dû me résigner la mort dans l'âme, à ne pas continuer la lutte."

J'invite vivement le lecteur de prendre connaissance des éclairages de Decaux et de Barré (sous la plume de René), ainsi que des réflexions de Suzanne Massu (sous la plume de Jacques) sous le fil qui débute ici:


Retenons que Noguès, rentré dans le rang vichyste, en appliqua rigoureusement les consignes.
Par ailleurs, comme le pense Albert Kammerer, faut-il retenir de ces prémisses, qui ont dominé toute la politique concernant l'Afrique du Nord dans les deux années suivantes, que ce territoire de l'Empire était défendable? Et Kammerer d'ajouter (sans citer Weygand): "Darlan, dans cette affaire, porte une responsabilité écrasante".

Bien cordialement,
Francis.

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