Trafiquant d'insolences - ROGER NIMIER - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre


La description de ce livre


La description de ce livre

ROGER NIMIER / Marc Dambre

 

Trafiquant d'insolences de René CLAUDE le mercredi 09 mai 2007 à 11h38

Attention, je vais mentir. Prenez garde à vos sourires. Je veux être riche.
Jacques Rigaut

Chic ! La petite vermillon éditée par La Table Ronde ressort l'essai biographique subjectif très enlevé d'Olivier Frébourg Roger Nimier, trafiquant d'insolences publié en 1989 aux éditions du Rocher dans la collection hélas posthume les Infréquentables dirigée par Michel Bulteau qui sait de quoi il parle en matière d'insolences littéraires !
Extraits :
Roger Nimier a combattu dans la catégorie mi-lourd de la littérature. Ses uppercuts ont dérouté son époque. Nimier fut un boxeur complexe. La rapidité de ses déplacement, l'efficacité de ses esquives lui ont valu une réputation de chevau-léger de superwelter qui se regardait combattre. Avec l'âge, son cou s'est empâté, ses épaules arrondies. Reste le style, l'Histoire ne l'a pas encore momifié. (...)
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, la droite littéraire est décimée, compromise, à la dérive. Elle se tait, entretient en silence ses rancunes et ses aigreurs. L'épuration laisse des traces. Le milieu littéraire, majoritairement à droite avant guerre, bascule vers le parti communiste. Les hommes de lettres pétainistes sont écartés des réseaux d'influence, emprisonnés, ou choisissent l'exil. A la fin des années quarante, des jeunes gens, dont Nimier, prennent la défense d'écrivains maudits. Leurs livres circulent sous le manteau, servent de mots de passe. A droite, de nouveaux bastions se forment, des revues apparaissent. La droite littéraire retrouve un peu de son prestige. Elle prétend réagir contre l'existentialisme, le roman engagé, la lourdeur de l'époque. Un nouveau mouvement littéraire est né. Bernard Frank le cristallise en 1952 dans un article des "Temps Modernes" : "Grognards et Hussards". (...)
Bernard Frank peut se féliciter de la postérité de son article. Il a regroupé sous une étiquette millésimée des écrivains aux goût communs.


Ce petit livre bien tourné au style enlevé séduisant est une introduction idéale à la vie, au mythe et surtout aux romans de Roger Nimier.

RC

*** / ***

lue 1754 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes