sur l'interrogatoire - Les RG sous l'occupation - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Les RG sous l'occupation / Frédéric Couderc

 

sur l'interrogatoire de Laurent Boussaton le mardi 24 avril 2007 à 11h15

bonjour
 
faisant suite a un article* de jacques delarue sur la police pendant l'occupation, un ancien des brigades speciales, que nous appelerons MAC, y apporte son point de vue specifique en guise de droit de reponse en particulier sur l'utilisation de "methodes d'interrogatoires pousses".
 
"il parle (J delarue) des "tortionnaires" et, en effet, on a parle de baignoires, de seins perces, de ceci ou cela, mais jamais aucun temoignages, sinon verbal, n'a pu etre apporte, parce que tout cela est mensonge.
il est exact que des gens arretes ont ete frappes en interrogatoire, mais cela n'a jamais depasse ce qui a toujours ete connu dans la police, et il est certain qu'au cours de manifestations, les coups de trique distribues depassent en nombre et en force cette "torture"."
 
pourtant un temoignage lors du proces de l'ex commissaire fernand david, chef de la 1°brigade speciale, y apporte quelques nuances:
"le president appela un homme a la demarche chancelante. il s'ecrasa sur la barre, reunit toutes ses forces. on l'ecouta raconter son interrogatoire au BS:
"comme je ne parlerais pas, j'ai ete somme par deux inspectuers de me deshabiller completement. des tables ont ete juxtaposees au milieu de la salle: j'ai ete prie de m'allonger sur le ventre, les bras en croix. a tour de role, ils ont frappe a coups de nerf de boeuf. tous les vingt coups, environ, ils me posaient des questions. les coups ont continue tres longtemps. ces deux inspecteurs, probablement fatigues, sont alles chercher un individu rable en m'avertissant que, devant lui, j'allais me mettre a table, car personne ne lui avait jamais resiste...il a frappe avec furie, depuis la nuque jusqu'a la plante des pieds, il etait dechaine. un inspecteur s'est assit sur mes cuisses et a releve mes pieds en l'air: j'ai ete frappe sur la plante des pieds tres longtemps..."
david se souvient que le temoin avait subi plusieurs syncopes."
 
pour ses mefaits, david fut condamne a mort et execute le 5 mai 1945.
 
laurent
 
* la police au coeur de l'equivoque, jacques delarue, historia hs n°39, 1975

*** / ***

lue 1132 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes