Sollers et L.-F. Céline : Voyage au bout de la nuit</i> en hébreu - Les intellectuels et l'Occupation, 1940-1944 - forum "Livres de guerre"
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Les intellectuels et l'Occupation, 1940-1944 / Sous la dir. de Albrecht Betz et Stefan Martens

 

Sollers et L.-F. Céline : Voyage au bout de la nuit en hébreu de René CLAUDE le samedi 24 mars 2007 à 15h31

Dans Tribune Juive, Philippe Sollers parle de la traduction en hébreu du roman de Céline.
Extrait de l'entretien :
Tribune Juive : Le Voyage au bout de la nuit de Céline vient d’être traduit en hébreu. Fallait-il le faire ?
Philippe Sollers : Oui, car toute censure valorise ce qui est censuré. Cette traduction devrait exister depuis bien longtemps. Le cas de Céline est très simple. C’est à son retour d’URSS en 1936 qu’il devient antisémite, à cause d’Elsa Triolet qui avait traduit en russe le Voyage. Or, il avait avec elle des relations épouvantables. Et puis il était très amoureux d’une danseuse, Elisabeth Craig, qu’il est allé rejoindre aux États-Unis. Mais trop tard, elle avait épousé un Juif riche de New York. Mettez tout ça bout à bout, et le tour est joué. Reste la question des pamphlets antisémites qu’il faudra un jour publier dans une édition critique. Encore une fois, ce qu’on censure, on le met en valeur. Aujourd’hui, on les trouve dans le circuit parallèle à des prix exorbitants. Tout cela est ridicule. Le vrai problème de notre temps, c’est que les gens lisent de moins en moins. Mais pour en revenir à notre sujet, Céline n’empêche pas Isaïe, mais il faut monter un peu dans les étages, sinon on n’en sort pas et on perd son temps.

TJ : Enfin, Céline était un infâme personnage qui a fini à Sigmaringen avec les collabos de Vichy, quand même !
P. S. : Céline détestait Vichy et tous les collabos, il a été contrait de les rejoindre car il recevait des cercueils tous les jours. En tous cas, moi, Vichy, jamais ! Je suis très clair là-dessus, contrairement à certains écrivains qui sont encore dans la nostalgie de cette période. C’est pourquoi j’ai dit non à Mitterrand tout de suite. Aujourd’hui, je cherche encore à la bougie les anglophiles de 1940. Ceux qui ont répondu à l’appel de Londres étaient huit : quatre aristocrates et quatre Juifs.


Sollers est parfois un peu expéditif et réducteur; je ne sais pas si le cas Céline est aussi simple qu'il l'affirme, mais son point de vue sur la censure qui revient en loucedé un peu partout est valable. Entretien Intégral :

RC

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