Le livre de Gillois commence ainsi :
« Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, vers 3 heures du matin, la sonnerie du téléphone rompt le silence du petit appartement de William Street où vit la fille de Blaise Cendrars, Miriam. L'existence de son père a été fertile en aventures; elle va en vivre une à son tour, et des plus surprenantes. Elle décroche et reconnaît au bout du fil la voix de Pierre Venot, ambassadeur de la France libre auprès du gouvernement britannique :
« Allô ! Venez ! Venez tout de suite ! J'ai besoin de voir quelqu'un, de parler à quelqu'un. Je vous envoie ma voiture. » »
Pierre Venot désirait lui annoncer le débarquement en cour, mais également lui raconter l'orageuse entrevue de Gaulle-Churchill : « un combat de géants » .
Dans ce même ouvrage, en photo, Miriam Cendrar et Jean Oberlé, avec cette légende : « Blaise Cendrars a confié sa fille Miriam à Jean Oberlé »
Je crois pour autant, qu'être proche à Londres de l'équipe française de la BBC , ne signifiait pas être « Français libre » stricto sensu, c'est-à-dire être "gaulliste".
Cordialement
Laurent |