C'est le Gouvernement Provisoire de la République Française qui a décidé ce "blanchiment", c'est-à-dire de Gaulle qui a pu s'appuyer sur des commissaires de la République dotés de pouvoirs de "proconsuls". Certains étaient proches des communistes et pourtant, j'ai pas relevé de dissidences politico-militaires; les commissaires ont, semble-t-il, joué le jeu organisé par le Connétable. (Si vous avez connaissance de refus d'obéissance de chefs FFI, merci de bien vouloir le mentionner. ) Après, ils reprirent leur liberté idéologique, comme à Marseille où ce fut chaud-chaud.
Le GPRF, de Gaulle en tête, pouvait aussi compter sur une partie des cadres de l'armée "refondue" en Afrique du Nord qui redoutaient le "chaos" possible organisé par des FFI refusant de reconnaître l'autorité gaullienne. Les soldats africains issus des régions au sud du Sahara en firent les frais de ce jeu brutal.
RC |