Une navrante guerre civile... - Leclerc Maréchal de France - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Leclerc Maréchal de France / Jean Compagnon

En réponse à
-11947! Fin d'un fabuleux destin? de Francis Deleu

Une navrante guerre civile... de René CLAUDE le mercredi 18 septembre 2002 à 23h59

Bonsoir, bonjour,

"Chaque homme qui meurt à la guerre est toujours un mort en trop..." c'est John Huston qui dit ces mots dans un film dont j'ai oublié le titre. Dans des combats fratricides,c'est encore plus douloureux et pourtant de Gaulle et Leclerc firent tirer...parfois sur des Français par la faute des chefs d'un Etat corrompu politiquement et militairement. On lit ici ou là des essais plus ou moins mordants qui tentent de réhabiliter l'attitude de certains chefs de la "coloniale" que l'on veut nous présenter comme des serviteurs apolitiques de la présence française outre-mer...Persuadés du bien-fondé des ordres de Vichy, ils firent tirer sur les groupes de Français Libres ou les firent jeter en prison, oubliant complètement qui et où était l'ennemi véritable entre 40 et 43.
La libération totale du territoire imposa des décisions brutales mais limitées dans la mesure où les officiers vichystes acceptaient ou non de rejoindre la France Libre et les Alliés. Alors on peut déplorer ces 20 morts du Gabon mais ils furent le terrible prix à payer pour que ces rebelles partis des quatre coins du vieil empire puissent poursuivre leur lutte.
Avec un Leclerc, qui ne reprit pas son nom de Hautecloque à la Libération, les officiers de l'ancienne armée n'avaient pas pu ou pas voulu comprendre que c'était un nouvel esprit qui était né dans les âpres déserts d'Afrique et les brumes anglaises.
En Indochine Leclerc coaché par un Jean Sainteny brillant et très bien informé réussit à limiter les conflits, prévoyant la cassure définitive si le gouvernement français persistait dans son attitude du "Non !" aux exigences d'autonomie des peuples dominés.
Mais là encore, les gardiens du vieil ordre colonial qu'ils croyaient immuable eurent raison sur ceux qui prônaient la discussion dans le respect de l'autre. Il faut lire les témoignages de Jean Lacouture , jeune reporter aux armées, qui écrivait ses premiers papiers en suivant Leclerc, Sainteny, et celui qui n'était pas encore l'insaisissable "oncle Ho" pour "Caravelle", le feuille du corps expéditionnaire....

On pourra se demander longtemps quels auraient été les choix de Leclerc si son avion ne s'était pas écrasé en 47... Je crois que sa disparition fit perdre des années et surtout trop d'hommes sincères dans les guerres de la décolonisation.

Amicalement,

René Claude

*** / ***

lue 1167 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes