La statue de Tim - Le livre noir du colonialisme - forum "Livres de guerre"
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Le livre noir du colonialisme / Marc Ferro

En réponse à -3 -2
-1Inquiétude ? de Francis Deleu

La statue de Tim de Laurent Laloup le lundi 17 juillet 2006 à 11h43

Bonjour,

Francis :

-".. En 1985, une polémique s'engage entre l'armée et le gouvernement. A l'initiative de Jack Lang (ministre de la Culture), il est proposé d'installer une statue du capitaine Dreyfus dans l'enceinte de l'Ecole militaire.
Cette dernière est hostile au projet. La statue sera finalement placée dans les jardins des Tuileries avant d'être installée au boulevard Raspail. Quelques jours plus tard, la tombe du capitaine Dreyfus fut vandalisée..."



Cette fameuse statue est l'oeuvre du caricaturiste (et grand artiste) Tim, Français libre, un des "Russes" évadés d'URSS avec Crémieux-Brilhac, Billote, et bien d'autres....

A propos de Tim, Jean Pierrard dans Le Point du 18 janvier 2002 écrivait :

L’Assemblée nationale dévoilera la semaine prochaine
un buste consacré à l’un des artistes majeurs du
XIXe siècle, Gustave Daumier. Modelée d’une main passionnée
avant d’être coulée dans le bronze, cette effigie
est l’ultime création de Tim – décédé le 7 janvier dernier
à l’âge de 83 ans –, dessinateur-caricaturiste et sculpteur.
La sculpture doit se voir comme un hommage intime
et très personnel, l’artiste n’ayant eu de cesse, tout
au long de sa vie, de revendiquer l’héritage de l’illustre
contempteur de Louis-Philippe et de Badinguet.
La plume de Tim – il est le plus grand caricaturiste
français du XXe siècle – a su en effet capter toute la générosité
du crayon lithographique de Daumier. Rarement
méchante, sauf pour fustiger Franco, qu’il représente
en train de s’essuyer les mains à l’aide de
l’encyclique « Pacem in terris » après l’exécution de Julian
Grimau, elle donne au dessin de presse d’aprèsguerre
ses lettres de noblesse. Semaine après semaine,dans l’Humanité ou au Franc-Tireur d’abord, dans L’Express
de Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud
ensuite, dans le New York Times parfois, Tim épingle pendant
près d’un demi-siècle les travers et les lâchetés d’une
époque déchirée par la décolonisation et la guerre froide.
De Jacques Duclos à Jacques Chirac, les hommes politiques
sont étrillés grâce à un enchevêtrement subtil de
traits qui font mouche tout en ambitionnant d’approcher
au plus près l’art d’un Callot ou d’un Daumier.
Tendrement caricaturé la plupart du temps, le « grand
Charles » est finalement le seul à sortir intact de cette
galerie de portraits souvent tirés à bout portant. Fautil
préciser que Tim – pseudonyme de Louis Mitelberg –,
né Polonais juif et arrivé en France en 1938, a participé
à l’aventure du gaullisme le plus pur, celui de la France
Libre, de Londres à Paris en passant par Dakar et Alger ?
Mais, on le sait moins, Tim n’était pas qu’un oeil ou
un coup de patte. Dès les années 50, il avait cherché à
«monter » dans la glaise des portraits jusque-là couchés
sur le papier. De Robert Schumann à Daumier, en passant
par l’admirable Dreyfus, douloureusement agrippé
à son épée, installé boulevard Raspail, il avait composé
une étonnante galerie d’effigies qu’il faudra redécouvrir,
de façon plus complète, un de ces prochains jours



Cordialement
Laurent

*** / ***

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