Bon ? Merci. Peut-être trop, mais on ne se refait pas.

Je n'ai pas présumé ce qu'avait pu dire Materazzi -et que nous ignorons encore tous à l'heure actuelle. J'ai dit que je souhaitais qu'il ait fait une allusion au 11 septembre et que je le souhaitais parce que comme cela tout serait clair.

S'il s'avérait qu'il ne l'a pas fait, qu'il n'a pas même tenu un propos clairement raciste et que tout se résume à un banal "fils -ou frère- de pute", trouvable tant et plus dans le discours de Zizou lui-même au long de sa carrière, et à une tentative à peine moins banale de se débarrasser du meilleur joueur adverse en le poussant à une faute méritant carton, reste que le 11 septembre et la pédagogie raciste berlusconienne y afférente sont un élément du paysage et que ce gâchis de dernière minute d'une compétition suivie par des milliards d'humains est de nature à faire prendre conscience à tous des abîmes que nous côtoyons.