Paillole apporte un temoignage ou rapporte des temoignages d'autres personnes et ne cite donc que peu de sources mais nous fait connaitre des personnes qui ont oeuvre dans l'ombre.
Je trouve toutefois dans le livre de Stephen Dorril "MI6". Free Press, New York - 2000. en p. 250 une description est la traduction presque exacte du livre de Paillole. L'auteur a toutefois supprime la presence de Gustave Bertrand chef du chiffre francais.
"... It was Dunderdale who brought an intact Enigma machine to London in a heavily escorted diplomatic bag and met at Victoria Station by Stewart Menzies ... dressed in a dinner jacket with the rosette of the Legion d'Honneur in his button hole"
Le texte original de Paillole dans "Notre espion chez Hitler" en page 167 disait : "Le 16 Aout 1939 a 19 heures , accompagne de l'adjoint de Bill Dunderdale porteur de la volumineuse valise diplomatique de la Grande Bretagne, [le Commandant Gustave] Bertrand arrivait a Londres.
Le colonel Sir Stewart Menzies, en smoking de soiree, rosette de la legion d'honneur a la boutonier, l'attendait a la gare Victoria en compagnie de Denniston. Triomphant, notre camarade lui remettait un exemplaire de la machine Enigma reconstituee apres tant d'efforts"
Il me semble que la presence de la rosette sur le smoking de Sir Stewart Menzies donne de la credibilite a la version de Paul Paillole.
Je suis peine aussi de voir que nos amis historiens Britanniques ont toujours du mal a crediter leurs allies francais de leur participation aux succes en matieres de Services Secrets.
Comment ne pas s'interroger sur le fait que l'arrogance Britannique pourrait receler certaines faiblesses ?
L'arrogance des francais consisterait elle simplement a ne pas accepter que leur contribution soit derobee par d'autres ? |