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| | | | La description du livre
| | Pour comprendre la guerre d'Algérie / Jacques DuquesneEn réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 Un livre ancien sur Internet de Jacques Ghémard le mardi 11 juillet 2006 à 22h41Toujours dans mes recherche sur l'Algérie d'avant 1830, je viens de trouver la retrancription d'un livre sur Internet
Et j'en recopie un passage pour qu'il n'y ait pas de jaloux dans la concours du plus affreux.
Les juifs étaient au nombre de 10 000 environ et trafiquaient sur les marchandises provenant de la course, qu'ils trouvaient moyen de revendre en Europe. Ils étaient fort maltraités, frappés et insultés, soumis à de lourds impôts, ne pouvant se vêtir que de couleurs sombres. Mais le besoin d'argent, principal mobile de la politique des deys, les força souvent à recourir aux Juifs; ils furent d'abord les banquiers des deys, puis leurs conseillers et enfin leurs ministres. Les Juifs dits indigènes qui composaient la grande majorité de la colonie étaient anciennement établis dans le pays ou venus d'Espagne à partir du quatorzième siècle; ils s'occupaient de petits commerces et de petits métiers, étaient parqués dans un quartier spécial et étaient fréquemment pillés. Il en était autrement de ceux qu'on appelait les Juifs francs, venus d'Italie et surtout de Livourne, où les grands-ducs de Toscane les avaient laissés établir un dépôt d'esclaves et de marchandises provenant de la course. N'étant pas sujets de la Régence, ils se trouvaient placés par les Capitulations sous la protection du consul de France. Ils y gagnaient l'exemption des charges humiliantes qui pesaient sur leurs coreligionnaires, pouvaient loger où ils voulaient et porter des vêtements européens.
Les Juifs livournais avaient habilement profité des embarras financiers des souverains de la Régence pour monopoliser le commerce à leur profit; ils avaient acquis de très grandes richesses, dont ils consacraient une partie à acheter la faveur des principaux personnages de l'État. Peu à peu ils étaient devenus les véritables maîtres de la Régence.
Le fondateur de leur influence politique fut un certain Soliman Jakete, qui mourut fort âgé en 1724.
Leur influence ne fit que s'accroître pendant tout le dix-huitième siècle, à la fin duquel les Bakri et les Busnach étaient les véritables maîtres d'Alger.
Donc finalement c'est assez rassurant, personne ne semble épargné dans ces tristes histoires. Tous égaux dans le vice ! Manger ou être mangé !
Amicalement
Jacques |
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