... on n'a rien demandé aux pilotes tant la satisfaction -unilatérale, je vous rassure- des huiles du régime à se joindre à leurs homologues allemands était grande! Sous de telles latitudes, les pilotes italiens étaient aussi à l'aise que des manchots au milieu de la jungle amazonienne... Si, comme le précise Arcole, les Italiens réclamaient des cockpits ouverts, c'était naturellement dans le cadre qui était le leur, un climat méditerranéen (ou bien tropical sec, dans certaines de leurs colonies). De toutes façons, tout au sein de la Regia Aeronautica était en retard d'une guerre ou presque, notamment la tactique et certaines des caractéristiques majeures de leurs appareils, tout au moins jusqu'à l'apparition du Macchi C 202 fin 1941 (pas de blindage, cockpit ouvert, armement insuffisant, moteurs peu puissants,... le tout au profit de la manoeuvrabilité, mais surtout au profit des avionneurs -la maniabilité d'un Fiat G 50, par ex, n'était pas des meilleure). Imaginez alors ce qu'ils endurèrent en Russie, en hiver, avec des Macchi C 200 ayant, eux aussi, le cockpit "semi-ouvert". Glagla... Une dernière chose: le progrès technologique représenté par le MC 202 (avec moteur allemand construit sous licence) fut sensible: depuis son apparition le 1er octobre 1941 au-dessus de Malte, il fallut plus d'un mois aux Britanniques pour en abattre un, non sans avoir perdu plusieurs pilotes jusque là (voir "Malta, the Hurricane years" de C. Shores). |