le croiseur auxiliaire Bougainville - La Flotte convoitée - forum "Livres de guerre"
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La Flotte convoitée / Anthony Heckstall-Smith

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Le Bougainville = un bananier de Francis Deleu

le croiseur auxiliaire Bougainville de Jean-François Bastère le dimanche 23 avril 2006 à 04h07

La revue "MARINES guerre - commerce" dans ses numéros 11(janvier/février 1991), 12 (mars/avril 1991), 13 (mai/juin 1991) et 14 (juillet/août 1991), présente une série d'articles de Marc Saibène intitulée "les croiseurs auxiliaires". Concernant le bananier Bougainville, qui à l'origine s'appelait Victor Schoelcher, on peut synthétiser les informations qu'ils contiennent de la manière suivante :
"Les paquebots constituaient l'essentiel des flottes de croiseurs auiliaires. Cependant, dans les années trente est apparu un nouveau type de navire : le bananier, dont la silhouette plus réduite, avec de bonnes qualités marines, suffisamment rapide et pourvu d'un grand rayon d'action, le rendent idéal pour la guerre de course. En 1939, la flotte bananière française compte 26 unités à flot représentant 80.000 tonnes.
La Compagnie Générale Transatlantiquue posséde 14 de ces unités qu'elle affrète sous le pavillon de la CGAM, société annexe de la compagnie, spécialement créée pour gérer les bâtiments construits pas le Ministère de la Marine Marchande. Ainsi les bananiers appartenant à l'état sont naturellement entrés sur le plan de réquisition militaire, en éliminant au fur et à mesure des paquebots plus anciens et moins adaptés. Dans son cas le Victor Shoelcher se substitue au paquebot Providence lancé en 1914 par dépêche maritime n° 9414 CN8 du 10 mars 1939. Il est lancé aux chantiers de la Seyne en septembre de la même année. Il est propriété de la Compagnie Frayssinet.
Réquisitionné le 28 septembre, il est modifié au Havre, avant de recevoir son armement militaire à Cherbourg. Celui-ci se compose de : 7 pièces de 138,6 m/m ; 2 pièces de 75m/m CA ; 2 pièces de 37 m/m AA et deux jumelages de 13,2 m/m. Un capitaine de frégate est affecté à son commandement tout en conservant son prédécesseur comme second. Il effectue ses essais en décembre 1939 et est admis au service actif le 9 janvier 1940 à Lorient. Le Victor Schoelcher aurait du être amateloté avec le Charles Plumier, un autre bananier, pour constituer la 5ème DCX (division des croiseurs auxiliaires), affectée aux ordres d'Amiral 5ème Escadre. Cette division ne vit pas le jour, mais les bâtiments furent affectés sur les mêmes théâtres d'opérations. La marque du Victor Schoelcher est X7.
Le soir du 9 janvier, il quitte Lorient pour effectuer une patrouille sur les approches espagnoles où il reçoit le 13 l'ordre de rechercher le cargo allemand Albert-Janus, signalé sortant de Vigo. Il intercepte ce dernier le lendemain alors qu'il essayait de se cacher sous le nom russe de Dvina, mais ne put empêcher son sabordage après qu'il eut recueilli l'équipage allemand.
Le Victor Schoelcher rallie Brest le 26 janvier qu'il quitte le mois suivant pour une nouvelle patrouille, en mars il rallie la force X où il relève le croiseur Primauguet et le contre-torpilleur Lynx. Il effectue plusieurs escortes et patrouille avant le rallier à nouveau Brest le 25 mai. Du 1er au 7 juin, le Victor Schoelcher rapatrie 4700 soldats de l'armée du nord repliés sur l'Angleterre.
Appelé à Lorient le 16 juin, le Victor Schoelcher embarque 6152 caisses d'or des banques de Belgique et Pologne puis rallie le convoi d'or formé par la 1ère DCX composée des paquebots Ville d'Alger (X3) et Ville d'Oran (X5) venant de Brest. Des problèmes de transmission, l'amènent à faire route seul sur Casablanca où il arrive le 23 et repart le lendemain pour Dakar où il arrive le 28 avec cinq autres transport d'or.
Suite à l'ultimatum anglais du 7 juillet, le Victor Schoelcher, le Charles Plumier (X11) ainsi qu'un aviso et un sous-marin sont placés en grand-garde sous Gorée toute la journée du 8 durant laquelle le Richelieu est attaqué.
En août le Victor Schoelcher est placé en réserve et déréquisitionné le 15.
Le Victor Schoelcher est à nouveau réquisitionné le 1er octobre 1941 et rallie Casablanca sous le faux nom de Tamara où il est armé en croiseur auxiliaire avec un armement composé de 3 pièces de 138,6 ; 2 pièces de 75m/m et 2 pièces de 37. Il est alors baptisé Bougainville et va effectuer des missions de ravitaillement vers Madagascar et la Côte Française des Somalies. Le 5 mai 1941 il est surpris au mouillage de Diégo-Suarez par l'attaque anglaise. Attaqué par 5 ou 6 swordfish, il reçoit deux torpilles et coule pavillon haut, sa DCA continuant à tirer malgré l'incendie. Son commandant est tué le lendemain, à la tête de ses hommes, dans une action à terre."
Ce texte reprend quasi littéralement les extraits des articles sus mentionnés de la revue "MARINES".
amicalement
Jean-François Bastère

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