Bonjour à tous et Joyeuses Pâques. Joueurs de mandoline ou mangeurs de glace, y a pire comme stéréotypes, non? Je me souviens avoir entendu Robert De Niro râler sur les rôles de mafieux qu'on lui a souvent attribués (mais qu'il a acceptés!), l'italo-américain étant forcément mafieux (Al Capone), ou anarchiste (Sacco et Vanzetti). Pour en revenir au Capitaine Corelli, j'ai trouvé le film aussi affligeant que le livre que j'avais lu il y a des années (un auteur anglais dont j'ai, heureusement, oublié le nom). C'est bourré de poncifs et de préjugés et ça donne une image historiquement nullissime des événements de Céphalonie et du massacre de la division Acqui, qui fait aujourd'hui encore la discorde des historiens italiens (le massacre d'une division entière par les Allemands permettait de jouer les victimes face aux alliés et de faire tomber nombre d'Italiens dans le giron de Badoglio).Personnellement, j'en veux beaucoup plus aux Anglais pour avoir monté en épingle la valeur des Allemands (par autoglorification ou pour se disculper de leurs déboires), leurs "adversaires chéris et frères de race", que d'avoir enfoncé les Italiens. Perfide Albion, quand tu nous tiens... |