Raymond Aron et la Cie de chars ! - Mémoires - forum "Livres de guerre"
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Mémoires / Raymond Aron

En réponse à
-1Aron sur le long chemin de Jacques Ghémard

Raymond Aron et la Cie de chars ! de Francis Deleu le mercredi 29 janvier 2003 à 17h41

Bonsoir,

De son séjour à Aldershot, Raymond Aron évoque quelques noms de personnages devenus célèbres par la suite. Mais avant cela, pour nos lecteurs qui connaissent peu ou prou la biographie de Raymond Aron, quelques points de repère.
En juin 1940, la débâcle de l'armée française étant consommée, Raymond Aron décide de poursuivre le combat et cherche à embarquer pour l'Angleterre. Sans succès à Bayonne, les 21 ou 22 juin, il rejoint Saint-Jean-de-Luz et, le 23 juin, parvient à se glisser "avec quelques dizaines de pelés et de galeux comme moi" (1) à bord de l'Ettrick qui transportait une division polonaise. A bord, parmi les pelés et les galeux, il fait la connaissance d'un parent éloigné du Maréchal Foch plutôt antisémite et - rencontre plus significative - celle de René Cassin. (2)
A Londres, il se retrouve avec quelques milliers de soldats français à l'Olympia Hall avant de rejoindre le camp militaire de Aldershot. Si l'immense majorité des soldats (3) choisissent de rentrer en France, R. Aron s'engage dans la Compagnie des chars d'assaut des Forces françaises libres. Il y figure déjà comme ancien et plutôt que d'entrer dans un char, il est chargé de tenir les comptes de la compagnie. Je réponds enfin à ta question! Dans la Cie des chars, R. Aron rencontre François Jacobs (4), étudiant en médecine et futur prix Nobel ainsi que Robert Galley (5), futur ministre.
Trois jours avant la date d'embarquement pour l'expédition de Dakar, Raymond Aron est contacté par André Labarthe pour participer, à la demande du général de Gaulle, à la création de la revue "La France Libre". Nous connaissons sa décision. Raymond ne s'exprime guère sur ces sentiments. Le choix fut sans doute cornélien : *** Labarthe avec ses deux collaborateurs se jetèrent sur moi et déployèrent tous leurs charmes, toute leur capacité de persuasion *** (page 168).

Bien cordialement,
Francis.

(1) phrase prononcée par R.Aron lors de ses entretiens avec J-L. Missika et D. Wolton (Le spectateur engagé).
(2) René Cassin, Compagnon de la Libération :
(3) La majorité de ces soldats avaient été rapatriés de Dunkerque.
(4) François Jacobs, Compagnon de la Libération :
(5) Robert Galley, Compagnon de la Libération :

*** / ***

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