Bientôt le désert aura tout effacé... ou pas car il est imprévisible avec les constructions, les objets et les traces de véhicules laissés par l'homme. Il peut déplacer des centaines de dunes en une tempête qui recouvrira tout en 24 heures et épargner des traces de pneu quelques kilomètres plus loin.
Dans sa bio
Leclerc, vie et mort d'un croisé), Jacques Béal consacre des paragraphes au cadre de la bataille et parle des traces qu'il faut interpréter pour "lire" l'activité des ennemis et des amis dans l'immense Sahara (p.143) :
Les traces : un trait particulièrement intéressant aussi interprétables que les traces du chevreuil ou du sanglier à la chasse. Dans le désert, la moindre voiture ou le moindre chameau laisse des traces. D'après elles, le guerrier peut connaître le genre de véhicule, la direction dans laquelle il roule, les effectifs. Sur certains terrains, les traces s'effacent après quelques heures, sur d'autres, elles demeurent plusieurs années.
C'est là le terrain de Leclerc.
L'un(e) de vous est-il/elle allé(e) récemment sur place ?
Cordialement,
RC
Au sud de Koufra ©
