Max Gallo n'est pas un de mes auteurs préférés, mais j'ai relevé son mot d'excuse adressé ce jour à Lionel Jospin à propos de son discours sur les fusillés pour l'exemple. Il est bref, alors je le dépose ici :
Dans une interview au Point du 9 février 2006, j'ai déclaré : « Quand Jospin parle des mutins fusillés de la Première Guerre mondiale et n'a pas un mot pour ceux qui se sont battus et sont morts dans les tranchées, c'est inacceptable. » Je me suis trompé par manque de rigueur. Je n'avais en mémoire que ce qui avait été rapporté du discours de Lionel Jospin prononcé au Chemin des Dames, le 5 novembre 1998. J'aurais dû me reporter au texte complet du discours du Premier ministre. Je l'ai lu. C'est un discours remarquable, d'une haute inspiration républicaine. Lionel Jospin y évoque ce « lieu sacré parce qu'y furent rassemblés la volonté, l'obstination et l'héroïsme ». Son « hommage embrasse tous les soldats de la République ». Même s'il n'utilise pas le mot patriotisme, ce que je regrette, il souligne, et c'est l'essentiel, « l'unité de la nation ». Je présente donc mes excuses à Lionel Jospin.
Classe.
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