Ca rime à quoi de parler de l'Italie dans ce contexte? - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
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En réponse à -4 -3 -2
-1Neutralité violée de arcole

Ca rime à quoi de parler de l'Italie dans ce contexte? de d.zambon le samedi 18 février 2006 à 18h55

Faut toujours qu'on en revienne à l'Italie... la question favorite c'est "qu'a fait l'Italie"... et ce dans tous les domaines. La France a toujours eu et a encore une attitude condescendante vis à vis de sa "soeur latine" (expression à la c... qui n'a aucun sens). De Gaulle n'avait pas trouvé mieux que de considérer les brigades de partisans opérant dans le Piémont et en Ligurie comme "ennemies", au moment des combats dans l'Authion. Il a rogné les frontières occidentales et seuls les Américains l ont empêché d'aller plus loin afin que les Titistes ne réclament la Vénétie julienne, où une épuration ethnique était en cours (une oubliée de l'histoire celle-là encore). La France s'est mordue les doigts, un peu tard, de ne pas s'être rapprochée de l'Italie dans les années 30, malgré le régime qui y régnait (Mussolini n'était pas Hitler!). Ce sont bien les démocraties qui ont baissé le froc à Munich, non? Y avait-on invité les principaux intéressés? Non. Et au nom de quoi? "tous les Tchèques du monde ne valent pas les os d'un petit soldat français" pouvait-on lire dans "l'éclaireur de Nice". Etait-ce donc considérer les autres nations "à égalité"? On sait pretinemment, et ce n'est vraiment pas pour lui trouver un alibi, que Mussolini a vraiment choisi son camp à ce moment là, devant la couardise des démocraties -humainement compréhensible après le traumatisme de la Grande Guerre-. La "Cosette latine" était considérée comme rivale en Méditerranée depuis le Risorgimento, véritable "poil de cul dans la soupe" lorsqu'elle voulut, comme les "grands", avoir quelques miettes coloniales. Alors ce n'était pas en lui achetant quelques camions qu'on allait les appâter. L'Italie s'est prostituée et soumise à l'Allemagne nazie et l'a payé chèrement. D'ailleurs, aujourd'hui encore, le ressentiment est là. Un correspondant italien d'un de mes élèves de terminale, féru d'histoire et doté d'une grande culture générale sur la période, m'avait raconté qu'il avait été choqué des paroles très dures prononcées par le grand-père français de sa famille d'accueil: il m'a dit alors, visiblement énervé (donc sans réflexion) "si on avait fait comme les nazis lors de notre occupation en France, au moins, ils nous auraient détesté pour quelque chose!".

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