Quelle jolie idée d'avoir écrit les souvenirs de votre père tels qu'il aurait pu les écrire lui même!
Vous avez réussi à vous intégrer à sa personnalité, étant pourtant d'une génération et d'un sexe différent. Je vous avouerai que j'ai guetté le petit anachronisme, la petite "touche féminine" qui vous aurait signalée, qui aurait décelé le procédé. Et c'est remarquable, je n'ai rien trouvé de tel. C'est bel et bien le carnet de route d'un volontaire FFL. Bravo pour la reconstitution, et pour l'osmose. Vous avez du aimer beaucoup votre père.
Et par dessus tout ça, comme chanterait Bécaud, on trouve en prime mille petits détail souvent inédits sur cette époque. J'ai pourtant été pendant dix ans collectionneur de véhicules militaires, mais c'est par vous que je découvre (p.216) que la lettre E caractérisait les véhicules débarqués en Provence.
Et le Marseillais que je suis n'a jamais su que des Malgaches et Indochinois de l'ex-armée française, bloqués par l'armistice de 40, étaient employés dans les collines à la fabrication de charbon de bois.
Une mine précieuse de documentation. Votre livre, en fin de lecture, est gonflé de post its de repérages, pour mise en fiche ultérieure. C'est devenu un ouvrage de référence!
En ce qui concerne l'entrée en Allemagne de l'armée française, la comparaison permet d'utiles recoupements avec le livre de Marc Hillel "L'occupation française en Allemagne".
Merci et bravo, je suis trés content de cette acquisition. |